L’air dans la Capitale a atteint un degré élevé de pollution et n’est pas sain pour les personnes sensibles. Cette situation persistera pour les trois prochains jours et devrait perdurer jusqu’à la fin du mois de novembre.
Antananarivo suffoque dans un épais brouillard de pollution ! Une qualité de l’air malsaine pour les personnes sensibles est actuellement observée dans la Capitale et elle persistera pour les trois prochains jours. Selon le service des recherches hydrométéorologiques, les concentrations de particules fines sont trois à quatre fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Les conditions météorologiques seront encore favorables à l’accumulation des polluants et la qualité de l’air devrait rester malsaine pour les personnes sensibles à la pollution de l’air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de problèmes respiratoires et cardiaques. Lorsque les particules en suspension dans l’atmosphère sont trois fois plus élevées que le seuil acceptable selon l’OMS, ce sont les personnes vulnérables qui en sont les plus concernées mais lorsqu’elles sont cinq fois plus élevées par rapport aux normes, ce sont tous les habitants de la capitale qui en paient les frais », selon Zo Rakotomavo, chef de service des recherches hydrométéorologiques auprès de la direction des services météo.
Pollution. Les polluants émis par la voiture sont responsables en grande partie de la pollution atmosphérique. D’habitude, ils sont surtout relevés du côté d’Ambohidahy par les stations de contrôle de la qualité de l’air mais depuis lundi, une épaisse couche de fumée recouvrant la ville entière a été observée. La fumée dégagée par la décharge d’Andralanitra en est la principale cause, s’ajoutent à cela les feux de brousse ainsi que les briques brûlées aux alentours de Tana, d’après toujours les explications de Zo Rakotomavo. « La pluie disperse les polluants mais selon nos prévisions, elle ne sera pas encore au rendez-vous dans les jours à venir. Ainsi, la situation ne risque pas de s’arranger », a-t-il prévenu.
Narindra Rakotobe