
Madagascar a ratifié la convention internationale sur la pollution par les hydrocarbures de soute et la convention internationale sur les substances nocives et potentiellement dangereuses.
La première convention a permis de résoudre les lacunes dans le règlement international en matière de responsabilité liée à la pollution marine. La seconde quant à elle, concerne la responsabilité et l’indemnisation pour les dommages liés au transport par mer des substances nocives et potentiellement dangereuses. Au fait, Madagascar est non seulement un pays très sensible aux pollutions marines à cause des passages réguliers des grands pétroliers traversant l’Océan Indien pour desservir l’Amérique, l’Europe et l’Asie, mais l’économie malgache dépend aussi grandement de la mer et des ressources marines. Aujourd’hui, la pollution marine par des hydrocarbures et les substances nocives ou potentiellement dangereuses figure parmi l’un des domaines privilégiés de la coopération internationale. Les déversements de produits en mer a fait l’objet des différentes conventions internationales environnementales adoptées sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale.
Prêts. Le ministère de tutelle a mandaté l’Organe de Lutte contre l’Evénement de Pollution Marine (OLEP) pour la coordination de plan national, régional et local. Pour l’heure, sur les quinze centres de lutte contre la pollution marine, neuf sont équipés de barrage portuaire de lutte contre la pollution marine. Des exercices de simulations sont opérés au niveau de chacune de ces centres chaque année. Ceci pour familiariser les agents de lutte dans la manière d’intervenir et de se familiariser avec un éventuel cas de pollution marine. Les déversements d’hydrocarbures des soutes des navires commerciales sont surtout remarqués le long des côtes malgaches. Pour les pollutions marines par les substances nocives, l’OLEPM est au stade de la recherche de matériels adéquate pour la lutte contre la pollution.
Jean-Claude Steve