Madagascar vient de ratifier la convention internationale sur la pollution par les hydrocarbures de soute et la convention internationale sur les substances nocives et potentiellement dangereuses.
La première a comblé les lacunes dans le règlement international en matière de responsabilité liée à la pollution marine. La seconde quant à elle sur la responsabilité et l’indemnisation pour les dommages liés au transport par mer des substances nocives et potentiellement dangereuses.
Pays sensible. Au fait, Madagascar est non seulement un pays très sensible aux pollutions marines mais l’économie dépend de la mer et de ses ressources. La pollution marine par des hydrocarbures et les substances nocives ou potentiellement dangereuses est l’un des domaines privilégiés de la coopération internationale. Les déversements de produits en mer a fait l’objet des différentes conventions internationales environnementales adoptées sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale. La mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le déversement d’hydrocarbures et les substances nocives ou potentiellement dangereuses.
Exercices de simulation. Le ministère de tutelle a mandaté l’Organe de Lutte contre l’Evénement de Pollution Marine (OLEPM) pour la coordination de plan national, régional et local. Pour l’heure, sur les quinze centres de lutte contre la pollution marine, neuf sont équipés de barrage portuaire de lutte contre la pollution marine. Des exercices de simulations sont opérés au niveau de chacune de ces centres chaque année. Ceci pour familiariser les agents de lutte dans la manière d’intervenir et de se familiariser avec un éventuel cas de pollution marine. Les déversements d’hydrocarbures des soutes des navires commerciales sont surtout remarqués le long des côtes malgaches. Pour les pollutions marines par les substances nocives, l’OLEPM est au stade de la recherche de matériels adéquat pour la lutte contre la pollution.
Jean – Claude STEVE