
Les techniques de lutte contre le déversement des hydrocarbures en mer sont acquises au bout des 13 années de simulations et de pratiques en cas réel. Pour cette année, l’Organe de lutte contre l’événement de pollution marine (OLEP) a opté pour des exercices sur une simulation d’un déversement atteignant le littoral. Pour ce faire, les services et les acteurs de la lutte tels les militaires, les sapeurs pompiers et le personnel au port de Toamasina ont été mobilisés au niveau du port de Toamasina. « Le rôle et les responsabilités de chaque service ministériel sont déjà définis au préalable. Le développement et le maintien de l’organisation pour répondre à la situation critique et d’urgence sont au beau fixe. C’est ainsi que la relation est révélée comme une condition sine qua non pour insister sur la rapidité et l’adéquation des moyens de lutte. Les informations défavorables et les communications manquantes sont les sources de rumeurs dans la ville proche du déversement. En outre, un arsenal juridique est mis en place pour prendre des mesures à l’encontre des pollueurs. La mise en œuvre de la politique nationale de lutte anti-pollution marine a reposé sur les compétences de l’Etat, en matière de réglementation et en matière de poursuite pénale avec l’implication des différents départements. En parallèle, les matériels sont encore satisfaisants malgré leur acquisition depuis 10 ans », expliquent les responsables auprès de l’OLEP. Cette fois, les avancées dans la lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures riment avec la conservation de la biodiversité marine de Madagascar, qui figure aujourd’hui parmi les priorités du pays.
Jean-Claude Steve