
Depuis le 20 octobre, la Polyclinique Ilafy a suspendu la prise en charge des agents de l’État, plongeant de nombreux fonctionnaires dans le désarroi. Les patients déjà pris en charge ont pu poursuivre leur traitement, tandis que les nouvelles admissions nécessitant une prise en charge ont été systématiquement refusées.
Déception, tristesse, désarroi
Tels sont les sentiments des fonctionnaires venus se faire soigner à la Polyclinique Ilafy, contraints de rebrousser chemin après avoir appris que l’établissement ne prend plus en charge les agents de l’État. « Cette suspension est effective depuis le lundi 20 octobre 2025», confie un responsable auprès de cette polyclinique. Aucune précision n’a pu être donnée quant à une éventuelle reprise du service. Interrogé sur les rumeurs évoquant un possible reprise de la gestion de la polyclinique par l’État, le responsable a indiqué ne disposer d’aucune information officielle à ce sujet pour le moment.
Inquiétude
En attendant des explications claires des autorités compétentes, les fonctionnaires concernés restent dans l’expectative. Certains, en plein traitement et surtout ceux ayant un état de santé préoccupant s’inquiètent de leur sort. Une situation particulièrement critique pour les patients atteints de pathologies lourdes, que les hôpitaux publics ne peuvent prendre en charge faute d’équipements adéquats. La Polyclinique Ilafy, réputée pour ses infrastructures modernes, accueille notamment de nombreux fonctionnaires souffrant de cancer ou nécessitant des séances de dialyse. Leur prise en charge suspendue, ces patients se retrouvent dans une impasse médicale alarmante.
Narindra Rakotobe



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