Les travaux d’extension du port de Toamasina se poursuivent jusqu’en 2026. On entre actuellement dans la 2e phase des travaux. C’est le plus gros chantier réalisé dans le cadre de la coopération entre Madagascar et le Japon, qui dure depuis 60 ans cette année. L’objectif consiste à tripler voire quadrupler les capacités de traitement des conteneurs au niveau de ce port international. En outre, un grand bateau de croisière transportant 350 passagers au départ du Japon y sera attendu à la fin de l’année. C’est ce qu’on a appris lors de la rencontre entre le ministre des Transports et de la Météorologie, Rolland Ranjatoelina et l’ambassadeur du Japon à Madagascar, SEM Yoshihiro Higuchi, hier.
Activités d’attraction. Les propositions de Madagascar en matière d’activités d’attraction de ces touristes japonais, sont ainsi attendues pour réaliser ce projet touristique qui sera symbolique après la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 touchant de nombreux pays y compris Madagascar et le Japon. En effet, « ces croisiéristes japonais effectueront quelques escales et la dernière destination sera le port de Toamasina. Ils vont y séjourner pendant trois jours et deux nuits. Une délégation japonaise est déjà venue dans le pays afin d’identifier les produits touristiques qui peuvent les attirer ici », selon les explications de l’ambassadeur japonais. Pour sa part, le ministre Rolland Ranjatoelina a expliqué que les touristes japonais s’intéressent davantage à la destination Madagascar. « Ils étaient souvent en couple pour venir séjourner dans le pays pendant six jours, en prévoyant de visiter le Grand Sud de Madagascar dans le but de découvrir notamment les allées de baobab, avant de se rendre à Moramanga pour visiter le parc national d’Andasibe qui regorge de nombreuses faunes et flores endémiques du pays. Ces touristes japonais vont ensuite à Diégo pour rendre hommage à leurs compatriotes qui ont perdu leur vie suite au naufrage de sous-marins japonais dans cette partie nord de l’île. Il faut savoir que les scientifiques japonais y ont également découvert la 8e variété de baobab », a raconté le ministre Rolland Ranjatoelina.
Navalona R.