Il étudie l’administration et la comptabilité, le marketing et la finance. Les études terminées, il choisit pourtant d’évoluer dans un tout autre domaine : la musique, le jazz. Un milieu dans lequel il se fera connaître et dans lequel il continue aujourd’hui d’évoluer.
Jazz ? Il ne l’était pas du tout à ses débuts ou plutôt si, mais occasionnellement. Derrière le jeune musicien de jazz très prometteur qu’il est devenu, Andry Mickael Randriantseva, autrefois était plus branché année 60 « genre Solika, Mahaleo et autres artistes de ba-gasy ». En intégrant le TGC il y a dix ans, il découvre d’autres horizons musicaux. Après une première tournée en Europe avec la bande à Fidy, le jeune homme se tourne et se penche plus vers le jazz. « J’intègre alors le jazz club du CGM ». C’était en 2010. Le public le découvre, les artistes également. Au fil des années, il se fait un nom dans le milieu musical. Il est sollicité, non seulement par les artistes évoluant dans le jazz mais également par des grands noms de la musique malgache. Les collaborations les plus marquantes sont certainement celles avec Lalao Rabeson, Henri Ratsimbazafy ou encore Lalatiana.
Multi-instrumentiste. Plus connu en tant que claviériste, Andry Mika joue pourtant d’autres instruments : la basse mais également le trombone. C’est effectivement à la guitare qu’il fait ses premiers pas. Trois ans plus tard, il s’initie au piano et en tombe amoureux. D’ailleurs, après ses études, il décide d’enseigner la musique et devient en même temps musicien professionnel. Aujourd’hui, ce passionné de deux roues et de voyage multiplie les collaborations. Très prochainement, il sera sur les routes avec Malagasy Road show et en tournée en Afrique du Sud et la Réunion avec JAV, groupe international dont il est membre.
Mahetsaka