L’étoile montante du tennis malgache s’appelle Fitia Ravoniandro et a 13 ans ; née sous le signe du Lion. Le gabarit y est, la hargne de gagner, le corps, l’envie et surtout l’entourage qui adore ce sport. En fait Fitia Ravoniandro sera de la partie pour les jeunes dodos de l’île Maurice avec Finaritra Andriamadison et Robinson Manuella. Pourquoi le tennis ? Le tennis car papa et maman jouent au tennis « lorsqu’elle était petite, on l’emmenait nous regarder jouer. Et elle a voulu en faire tout naturellement » a déclaré sa mère Fanja Rasoloarijao. Sa journée, c’est du tennis après l’école, qui se termine vers 16h. Outre la journée de samedi et, mercredi après-midi où il y a l’entraînement physique. Fitia adore le tennis. « Si on était ailleurs qu’à Madagascar, a dit sa mère, cela aurait été sports études ». Sa mère organise tout, veille pour le moment à ce que l’école ne soit pas délaissée. « Je la guide pour trouver l équilibre entre les 2, le tennis et des études ». La jeune championne a fait de la compétition à partir de l’âge de 10ans soit en 2011. A ses débuts dans la compétition, elle était juste moyenne. Elle a commencé un peu tard par rapport aux autres. Elle en était consciente. Elle a voulu rattraper les autres. Et surtout, elle a commencé à rêver de trophée. Son papa, c’est son premier supporteur lorsqu’ elle est sur le terrain. Elle est très timide et réservée. Sa force c’est son physique, sa force de frappe et maintenant son service commence à faire mal. C’est une attaquante ! Elle sera bientôt une référence en service. Les coaches, c’est vraiment ses deuxièmes parents. « En tennis, nous n’avons pas droit à la parole. Elle a ses coaches pour ça. Elle a entièrement confiance en ses 2 coaches actuels qui l’aident à aller plus loin et à avoir confiance en elle ».
Sa faiblesse, c’est qu’elle manque encore un peu de confiance en elle. Elle n’a pas encore assez de combativité alors qu’elle est une attaquante. Née le 17 août 2001, elle est droitière. Elle a beaucoup évolué depuis 2 ans techniquement et mentalement. Même s’il y a encore beaucoup à faire.
Anny Andrianaivonirina
