Rajaobelina Joachim a passé 21 ans au sein de la Police Nationale. Né à Ambatondrazaka l’année 1959, c’est un homme qui aime son travail.
L’année 1994, Rajaobelina Joachim termine ses études à l’Ecole Nationale Supérieure de la Police d’Antsirabe (ENSP). Sur les épaules, le grade de Commissaire de Police de la promotion Ampinga. La semaine dernière, il est nommé Directeur Général de la Police Nationale. Un poste de responsabilité après avoir occupé des fonctions au sein de cette institution. De 2012 jusqu’en janvier 2015, il est le coordonateur de l’Inspection Générale de la Police Nationale. C’est d’ailleurs cet homme qui a mis en place cette direction au sein du ministère de la Sécurité Publique. Et pour bien faire, il a bénéficié d’une formation en France. C’est un homme de discipline, selon son entourage. Lors de sa prise de fonction, au début de la semaine, tout un chacun a perçu en lui un homme de rigueur. Son premier poste après l’ENSP l’a amené à Toamasina comme adjoint au chef de la police judiciaire. Après deux ans passés dans le Grand Port, il est nommé chef de la brigade préfectorale de la Sécurité Publique à Ambatondrazaka, de 1996 à 2003. Un poste qu’il a occupé durant sept ans. Le commissaire Rajaobelina revient à Toamasina en tant que directeur provincial de la Sécurité Publique jusqu’en 2009. Quelques mois plus tard, il fait partie des fonctionnaires des Nations Unies pour une mission en Haïti. Absent du pays jusqu’en 2011, ce policier qui aime son travail rentre à Madagascar. En 2012, une petite incursion au Service Central des Affaires Criminelles (SCAC) pendant six mois, dont il est le patron.
Sport et lecture. En bon policier qu’il est, Rajaobelina Joachim pratique les arts martiaux. Pendant sa jeunesse, il aimait taper dans le ballon. Sport qu’il a laissé petit à petit vu son âge. Aujourd’hui, il fait de la marche pour ne pas abandonner totalement les exercices physiques. A 56 ans, la lecture meuble beaucoup son temps s’il n’est pas au bureau. Les livres dramatiques sont parmi les plus lus. Côté cuisine, ce quinquagénaire est pour un menu typiquement malgache. Le « henomby ritra » en passant par le « henakisoa sy ravitoto » sont parmi ses plats préférés.
Marié, père de deux enfants et grand-père, ce commissaire divisionnaire de 56 ans est ouvert au dialogue.
r.s.
