
A l’issue d’un contrôle inopiné sur la correction des épreuves écrites du concours d’entrée à la police nationale, le ministre de la sécurité publique a donné son avis sur le désormais affaire « pouce renversé ». Le numéro Un de la police a répondu aux journalistes : « la police nationale n’a rien à voir sur l’affaire (…) elle a été traitée par la gendarmerie et maintenant il appartient à la Justice d’y trancher sur le sort du jeune homme ». Néanmoins, il invite tout un chacun à honorer la valeur culturelle malgache qui est surtout le respect envers les aînées. Le ministre a dans la foulée rappeler les règles fondamentales concernant la circulation des cortèges, que ce soit officiel ou non officiel (mariage, ambulance, convoi de fonds et autres). « Il appartient seulement et uniquement aux polices de la route de réguler la circulation lors des passages de tous types de cortège. Le code de la route n’est plus à tenir en compte lors des passages des cortèges et le cas échéant, les forces de l’ordre qui régissent la circulation sont les seuls maîtres sur terrain ». Il a annoncé à l’occasion de cette descente qu’il y aura une opération de contrôle des éclairages des voitures. « Les accidents en milieu urbain deviennent répétitifs et l’on note une moyenne de deux par jours. Il est temps de renforcer le contrôle des dispositifs de sécurité envers les quatre roues dont les feux de voitures », a-t-il expliqué. En ce qui concerne l’affaire pouce renversé, le jeune homme sera jugé au tribunal correctionnel, jeudi prochain. Il serait poursuivi pour outrage à l’institution, le président de la République étant un chef d’institution. Pour un rappel, il a montré sa pouce renversée durant le passage du cortège présidentiel au niveau de la route by-pass. Le jeune homme a été embarquée par la garde présidentielle et après un passage au palais d’Etat, il a été tout de suite enquêtée par la brigade de la gendarmerie d’Andoharanofotsy. Après un déférement illico presto, le jeune a été placé sous mandat de dépôt en attendant son procès prévu pour jeudi prochain. L’affaire a vite ravivé la polémique, surtout pour les usagers de la toile. La plupart trouvent un abus de la part des autorités et aussi une entrave à la liberté d’expression. Ce fait a coincïdé avec l’arrestation des leaders de l’opposition à Behoririka durant un meeting avorté et rapidement, les observateurs ont vite compris la situation actuelle. Et si c’était une baffe comme ce fut le cas en France? La réponse n’est même pas imaginable…
D.R
Le BON SENS est un fin indicateur.
Savoir et savoir-faire forme un couple de bon fonctionnement dans tout système et dans tout mécanisme.
Le danger réside dans le fait qu’on croit savoir pcq est membre d’un corps alors qu’on est un vrai nu…ard.
Quand au savoir-faire? il y a lieu de le démontrer par le fait de faire haut les mains sur tous ces auteurs de délits et de terreurs rapportés ici et là à travers le territoire.
De quoi faire sans zèle pour l’intérêt général.
La dictature larvée rampe insidieusement et seuls les toutous du régime comme vous feintent de l’ignorer . Honte à un régime qui ne supporte pas la démocratie et se mure maintenant dans un PARANOÏA d’état ! Rien qu’à voir ce ministre Play boy dans ses suffisances ça donne froid au dos pour la sécurité de la population !