La finale aller de la Poule des As aborde cet après-midi, au stade Alexandre Rabemananjara, sa seconde journée. Une journée déjà cruciale pour l’AS Adema bien obligée d’aller chercher la victoire pour sauver sa tête, mais aussi pour la CNaPS qui n’aura plus droit à l’erreur.
La seconde journée de la Poule des As s’annonce somptueuse avec cette très belle affiche opposant, à 13h, la CNaPS à l’Ajesaia.
Principal challenger. Un match à ne pas rater pour la CNaPS qui a maintenant une double mission qui est de gagner, mais aussi d’éliminer dans la foulée cette trop entreprenante équipe du Bongolava qui reste à ce jour son principal challenger dans la course au titre.
La question est de savoir si les caissiers se sentent de taille à relever le défi car à la lumière du match de mercredi, Hery Be a encore du mal à trouver la bonne formule en commettant l’erreur d’avoir sorti trop tôt son meneur Lanto mais aussi Niasexe alors que les remplaçants avaient eu du mal à s’imposer à l’image d’Eric Dadamanga et encore moins de Tojo Kely.
Comme la CNaPS a également perdu dans la bataille Jimmy Simouri expulsé vers la fin de la partie, Hery Be doit donc trouver autre chose pour espérer bousculer l’Ajesaia même privé de Besabotsy Léonard touché à une cheville.
Ebola. Devant les articifiers de l’Ajesaia dont les frères Voavy, Kassah et Faralahy mais aussi Anito qui héritent d’un service au millimétré de l’inusable Setra revenu au top, la CNaPS doit renforcer sa garde et éviter de sanctionner Pierralit pour sa boulette à l’origine du but de Shina du Tanora Heranton’i Manakara. Car quoi qu’on dise, Pierralit reste un véritable tour de sa défense.
Dans l’autre match de cet après-midi, l’Adema n’aura plus droit à l’erreur et doit impérativement gagner contre le THEM.
Une entreprise bien difficile car derrière, Manakara est solide grâce notamment au talent de Tiana et que devant, il possède un véritable chasseur de buts en la personne de Shina.
Dans les rangs de l’Adema pourtant, on assiste à une méforme de Rhino. Et quand l’homme tousse, c’est toute l’équipe qui a l’ebola. Devant une telle démission, il sera diffiicile pour Titi Rasoanaivo de trouver un remède. Sauf peut-être si entre-temps, le président Yves Randriamialisoa a su trouver le mot juste pour réveiller tout le monde. Pour sauver le club mais aussi Analamanga qui ne va encore perdre son seul représentant…
Clément RABARY
