La politique est un jeu qui parait parfois compliqué. Le profane se perd souvent dans les combinaisons de ses stratèges. A Madagascar, on s’y perd et on éprouve parfois de la perplexité devant la duplicité manifestée . Depuis plusieurs années, il n’y a pas eu de véritable éthique et les retournements de veste sont fréquents. A présent, on parle de vent nouveau dans le microcosme, mais on est encore loin du compte.
Pour le rejet des vieilles pratiques politiques
Le nouveau régime a pris la décision de tourner le dos au système qui était en place auparavant. Il veut partir sur de nouvelles bases et travailler avec des institutions en qui, il peut avoir confiance. L’Assemblée à géométrie variable où les mallettes servent de conviction, va avoir de nouveaux membres, et la donne doit être changée. Il s’agit d’avoir des députés conscients de leur responsabilité devant le peuple et non à la morale peu scrupuleuse. Le changement de comportement est difficile à adopter, et nombreux sont les candidats qui ont du mal à s’adapter à cette nouvelle attitude. La plate- forme du président de la République compte avoir une vraie majorité à la Chambre Basse pour pouvoir appliquer sa politique. Mais le TIM ambitionne lui aussi de jouer un rôle important à l’Assemblée. Cependant, on est assez dubitatif quand on voit le nombre de candidats se présentant sous l’étiquette « indépendant ». Les citoyens ont exprimé leur aversion pour les combines sordides qui ont eu cours durant la précédente législature. Ils doivent maintenant séparer le bon grain de l’ivraie. On voit- qu’il y a beaucoup de jeunes qui se lancent dans l’arène pour mettre fin au règne des vieux briscards. Mais on s’aperçoit que les anciennes pratiques ont la vie dure. Le sénat est unicolore et c’est un bastion du HVM, et l’on vient de voir que certains manœuvrent pour déstabiliser le bureau permanent. Ils conspirent contre ceux qui sont dans leur camp. C’est une pratique détestable que l’on ne voudrait plus voir. C’est de la politique, mais c’est une forme détestable que l’on ne voudrait plus voir.
Patrice RABE