Toute famille malgache à Madagascar a, au moins, un proche parent établi en France et ils sont 100 000 ou 200 000 là-bas. Et il paraît que plus du tiers, au moins, ont acquis la nationalité française. Ils sont installés au-delà des mers (any an-dafy). Eux, ils racontent monts et merveilles de leur vie : les enfants à l’université, salaire à envier, soins quasi gratuits et de haute technicité…Bref, ils sont à l’abri de tous les aléas de la vie tandis qu’ici, pour beaucoup, c’est la galère. Il était tout à fait normal que bon nombre rêvent d’y aller et d’abandonner misère et précarité omniprésentes dans leur vie quotidienne au pays. Le comble pour les parents est d’entendre leurs enfants dire qu’il aurait fallu rester une colonie française, ainsi on ne vivrait pas cette misère que nous vivons actuellement. Il faudrait en pleurer que de rire avec dédain de leur « naïveté ».
Si effectivement, acquérir de (plein droit ??) la nationalité français est un levier d’émergence sociale et il est compréhensible pour le citoyen lambda malgache de vouloir vivre un autre domaine de confort irréalisable qu’ici, il l’est moins pour certains, qui, ayant des revenus confortables sans à demander une allocation de survie et qui plus est, caressent un destin au plus haut niveau national dans son pays natal d’aller quémander une naturalisation qui, rappelons-le, est différente d’une démarche de reconnaissance par filiation par exemple. La vraie question, à vrai dire, n’est pas la double nationalité ou non, mais cette démarche apparaît, qu’on le veuille ou non, comme un déni de son origine que l’on dit aimer et que l’on clame à cor et à cri que sa souveraineté est le socle de son émancipation. Il semble que cela relève d’un mauvais conseil à moins que ce dernier ne soit soufflé par un « Nicolas » Machiavel. Et pourtant, s’il est question d’éventuelle poursuite politique, la France et c’est tout à son honneur, offre plusieurs solutions en premier lieu, le statut de réfugié politique, le cas de Khomeini est l’exemple type de la bienveillance de la France envers les réfugiés. Le bon sens n’arrive pas du tout à comprendre, peut-être que l’intéressé a eu en ce moment-là d’autres motivations. En tout cas, le spectre des évènements de la crise postélectorale ivoirienne plane sur notre île. On verra bien.
M.Ranarivao
Hay va re ka misy malagasy ihany ato amin’ity gazety ity,mahatsapa fa tsy mitovy velively ny « nagataka » sy ny « nomena »
nationalité e!
Nangataka i rainilainga,naturalisation, kanefa nilatsaka sy mbola misary adala ny mbola hilatsaka,mba hanaporofoiny hoe
bado ny malagasy.
Aza asiana lalampanorenana intsony eto rehefa tsy ampiharina.
« perd la nationalité malgache etc » no voasoratra avy eo misy exception ny article manaraka,izay tsy mikasika an’i rainilainga.
Tonga dia very izany fa aza mamorona eo.
« Toute famille malgache à Madagascar a, au moins, un proche parent établi en France… » Diso tanteraka.
une DEMANDE est un ACTE VOLONTAIRE !!!!!!!!!!!!
Par souci de cohérence élémentaire Rajoelina qui a « DEMANDE » à ETRE FRANCAIS en 2014 doit être frappé d’INELIGIBILITE A LA MAGISTRATURE SUPREME DU PEYS , pour :
RISQUE DE CONFLIT D’INTERET MANIFESTE
Voir à l’œil nu et voir avec une loupe ne peuvent donner que deux visions différentes simple et grossie.
Demander un Visa, une nationalité, la main d’une jeune fille, un dégrèvement… est un droit. Qui demande obtient ou se voit débouté
Quemander un Visa, une nationalité, un mariage ou un dégrèvement s’avère peu approprié sauf s’il s’agit de faire usage d’une encre à effet dilaté et grossissant.Sinonplus.
Un droit, c’est un droit et à priori n’a pas de compte à rendre.
Sur un plan international, une nationalité n’a pas plus de grandeur par rapport à une autre.
Un choix rationnel.