
L’administration en charge du Commerce fait tout pour maîtriser le circuit de distribution du riz, même dans les zones frappées par les intempéries. Le circuit est de plus en plus maîtrisé.
Les cargaisons de « vary tsinjo » se relayent au port de Toamasina. Après les 21 000 tonnes de la fin du mois de janvier, 8 000 tonnes de riz importé ont été débarquées hier à bord du navire Rancoon.
Stabilité
Du « vary tsinjo » importé par le State Procurement of Madagascar (SPM) dont le propre est d’être vendu à bas prix pour soulager le pouvoir d’achat de la grande majorité des consommateurs. Sur le marché, en tout cas, l’on assiste à un stock suffisant et à une stabilité des prix qui tournent autour des 500 ariary le kapoaka, entre 2 200 ariary et 2 800 ariary le kilo pour les autres variétés de riz importé. Enfin, le riz local ne dépasse pas les 3 000 ariary le kilo. « Il y a suffisamment de riz sur les marchés et cela contribue à la stabilisation des prix », reconnaissent les épiciers des quartiers. Par ailleurs, la multiplication des points de vente de « vary tsinjo » facilite la vie des consommateurs.
Anticipation
Sur le front, les équipes du MICC sont mobilisées pour accélérer les envois vers les différentes régions du pays. Notamment dans les zones frappées par Batsirai où la grande majorité des 144 commissaires du commerce sont à pied d’œuvre. Tous les moyens de transports, maritimes, fluviaux et terrestres sont utilisés pour acheminer des tonnes de riz là où les besoins se font sentir. Quand les camions ne passent pas, les autorités ont recours à des cars Sprinter, plus rapides. L’acheminement se fait également via le canal des Pangalanes. « Notre objectif est d’inonder le marché à temps, en utilisant tous les moyens possibles », déclare le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy. Et les résultats sont plutôt encourageants puisque la politique d’anticipation menée par ce département permet une régulation du marché qui est de plus en plus maîtrisée.
R.Edmond