D’aucuns se plaignent de la hausse incessante des prix des produits de première nécessité sur le marché local.
À titre d’illustration, « le prix de l’huile alimentaire en vrac atteint actuellement les 10 000 Ar le litre alors qu’il était à 5 500 Ar en avril dernier. Cependant, le prix des carburants n’a pas encore connu une hausse et la valeur de la monnaie nationale par rapport aux devises de référence, reste encore stable. Tout cela ne constitue ainsi qu’un prétexte. Il suffit d’appliquer la loi en vigueur à tous sans exception quelque soit la nationalité des commerçants, détaillants ou grossistes ou bien importateurs si l’on veut réellement protéger les consommateurs », a soulevé Lalaina Razafindralambo, président du Mouvement des Citoyens contre l’Inflation (MCI) qui est une association protégeant les droits des consommateurs, qui montent au créneau.
Exorbitant. Il est à rappeler que les prix plafonds pour l’huile de soja en cacheté ne doit pas dépasser les 9 500 Ar le litre. Cependant, ce produit de première nécessité se procure à plus de 9 700 Ar au marché d’Analakely et à 11 000 Ar dans un demi-grossiste à Talatamaty. Dans les grandes surfaces, on a observé une apparition de l’huile alimentaire conditionnée en bouteille cachetée de demi-litre moyennant un prix de 6 690 Ar l’unité. C’est quand même exorbitant étant donné que le litre de ce produit cacheté s’acquiert à 9 500 Ar. Force est de reconnaître que plusieurs ménages dans la capitale ne peuvent plus acheter une bouteille d’un litre d’huile alimentaire. Certains les achètent même en petit sachet de 200 Ar rien que pour cuire un seul repas. Parlant du sucre, le prix du kilo de ce produit ne doit pas dépasser les 2 750 Ar et 2 600 Ar pour les sucres Namakia et Ambilobe. Pour le sucre importé, le prix plafond est fixé à 3 600 Ar. Cependant, ce produit de première nécessité se procure aux alentours de 5 000 Ar le kilo aussi bien au niveau des détaillants que dans les grandes surfaces.
Faille. « Il est évident que les prix plafonds des PPN ou Produits de Première Nécessité imposés par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, ne sont pas tous respectés sur le marché national. Cependant, cette mesure revêt un caractère de loi étant donné qu’elle a été adoptée en conseil des ministres. C’est dans la mise en application effective de cette loi que nous constatons une faille, et ce, au détriment des consommateurs », a évoqué Lalaina Razafindralambo, président du MCI. « J’ai soulevé ce problème lors de notre rencontre avec le directeur général du Commerce, la semaine dernière », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, ce défenseur des droits des consommateurs a recommandé à l’Etat de réduire les taxes sur les PPN tout en améliorant les circuits de leur distribution d’autant plus que les épiceries se développent comme des champignons.
Navalona R.
Mais enfin pas seulement les prix dans tout les domaines rien n est respecté