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jeudi, juillet 3, 2025
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Pr James Robinson : « Pas de stabilité sans parti fort »

Le Pr James Robinson devant les employés de la CUA hier à l’hôtel de ville.
Le Pr James Robinson devant les employés de la CUA hier à l’hôtel de ville.

Un meeting a eu lieu hier matin entre le Pr James Robinson, enseignant à l’Université de Chicago, Lalao Ravalomanana, Maire de la CUA, Marc Ravalomanana, conseiller spécial et les employés de la commune. Grosso modo, la bonne gouvernance a été le sujet de la réunion. En effet, durant les échanges entre cet expert en économie, en gouvernance, en administration et en finances et les employés, il a été soulevé que les citoyens contribuables devraient s’acquitter de leurs impôts, mais qu’en contrepartie, la commune est tenue d’afficher sa redevabilité envers eux. De surcroît, les participants aux débats ont également recommandé l’installation ou la restauration (c’est selon) des médias de la CUA pour que l’information circule et soit perçue par tous. Par ailleurs, le sujet sensible des marchands de rue a fait l’objet d’une observation. Il a été constaté que chaque fois que la Commune tente d’aménager, des obstacles persistent. Enfin, une formation professionnelle des employés de la CUA  a été préconisée.

Parti fort. Durant son intervention, le Pr James Robinson a affirmé qu’ « il n’y aura jamais de stabilité politique et économique dans le pays à défaut de parti fort ». Fier de son parti dont il en est le président national, Marc Ravalomanana, non moins conseiller spécial de Lalao Ravalomanana, a lancé que « le Pr James Robinson va aider le TIM à être un parti fort ». Toujours dans ce même angle d’idées, le professeur de continuer que « seul un parti fort peut renforcer la démocratie et être à même de réaliser son projet de société conforme aux besoins de la population une fois au pouvoir ». Mais cet ancien enseignant à l’Université d’Harvard a avisé que « les infirmités d’une république trouvent leur source dans l’incapacité de l’Etat à assurer ses responsabilités telles que la construction d’infrastructures, la réalisation de projets d’intérêt général, mais surtout son inaptitude à prélever les impôts ». Actuellement professeur à l’Université de Chicago, il n’a pas hésité à interpeller les autorités étatiques et municipales à collaborer. « L’Etat ne pourrait se suffire à lui-même », a-t-il conseillé avant de poursuivre que « sans le développement d’Antananarivo, la capitale, celui de Madagascar ne pourrait avoir lieu, car le développement de tout un pays se perçoit au niveau de sa capitale ».

Aina Bovel

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