jeudi, avril 17, 2025
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Gouvernement : Premier bimestre difficile pour les ministres

Le gouvernement, né le 22 août 2024, a eu deux mois hier.

Issu d’un accouchement au forceps, trois mois, enfin presque, après les élections législatives du 29 mai dernier, la nouvelle équipe gouvernementale a eu deux mois hier.

Sonnettes d’alarme. À deux mois, un bébé commence à ouvrir grand ses yeux. Si on actionne un hochet sonore devant lui, il le suivra du regard. Pour le gouvernement qui a vu le jour le 22 août 2024, c’est plus qu’il n’en faut pour voir les réalités, écouter tous les sons de cloche et entendre les différentes sonnettes d’alarme. À deux mois, un nouveau-né entre en contact avec tout ce qui l’entoure. Pour sa part, un ministre peut établir des contacts avec son nouvel environnement, le temps d’un premier bimestre qui s’est avéré difficile pour la plupart des ministres et secrétaires d’Etat. Ils « doivent mieux faire » à la fin du premier trimestre, c’est-à-dire d’ici le 22 novembre prochain.

Engagement solennel. Quoique les évaluations se fassent généralement à la fin de chaque semestre, les ministres se sont engagés à démissionner en cas de mauvais résultats. « Si nous ne réalisons pas le travail et les défis à nous confiés, nous démissionnerons immédiatement ». Dans sa lettre aux membres du gouvernement, le président de la République a signifié noir sur blanc qu’ « il n’y a plus d’excuses pour justifier les retards ou les échecs dans la réalisation des missions confiées aux responsables à tous les niveaux. La population attend de nous des solutions concrètes pour alléger ses difficultés (…) Il vous incombe de superviser personnellement la réalisation des projets prioritaires dans la Politique Générale de l’Etat. Cela exige une implication directe dans la planification, la budgétisation et le suivi de la mise en œuvre de ces projets. Chaque ministre doit disposer d’un tableau de bord pour le suivi de ses projets, accessible à tout moment par la Présidence et la Primature ».

Défis et problèmes. Deux mois après sa naissance, où en est le gouvernement ? Dans la lettre à leur endroit, le président a fait savoir clairement que « les ministres doivent être réactifs face aux défis, mais aussi proactifs pour anticiper et résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent des obstacles ». Si un bébé s’éveille de plus en plus en deux mois, un ministre a le temps de s’affirmer, sous peine de démissionner ou d’être… démissionné.

R.O

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5 Commentaires

  1. et tous à la queue leu leu……derriere un PM fantomatique face aux dossiers urgent (eau, electricité, insécurité………)
    d’aulleurs s’il est pris à la lettre le discours présentiel, c’est bien le PM qui doit être sanctionné le 1er comme 1er responsable d’un gouvernement de blablas et de descent terrain stérile ..et de suite svp
    vu son bilan à ce poste depuis de trop nombreuses années !!!

  2. autre point, pourquoi des généraux au gouvernement ??? la politque (comme la guerre) est une affaire sérieuse pour la laisser aux généraux !!!!!!! alors qu’ils retournent dans leur caserne et attendent leur future étoile ( étant donné qu’ils sont incapables de lutter contre de miséreux dahalo !!)

  3. Vouloir combiner résultats probants et résultats verbaux expose à une verbalisation et ne peut créer que confusion entre levier de vitesses et frein à main.
    Gageons que tous les ministres de tous les gouvernements successifs depuis des années aient réussi à faire comprendre à leurs concitoyens sans distinction que le premier devoir est de défendre les intérêts communs nationaux. Amen.

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