La communauté internationale a prévu d’allouer 12 millions de dollars à Madagascar pour le financement des élections. Côté gouvernement malgache 40 milliards d’ariary. Des chiffres qui ont été proposés l’année dernière et qui pourraient être revus à la hausse.
Le point de presse du Premier ministre a été prévu se tenir à 16 h mais finalement, il n’a eu lieu qu’à 17 h 15. Les journalistes qui sont arrivés à l’heure prévue, ont dû ainsi attendre devant l’entrée principale de Mahazoarivo, et ils n’ont pu rentrer au Palais qu’à 16 h 45. L’attente a toujours continué et ce n’est qu’une demi-heure plus tard que la rencontre avec les journalistes a vraiment commencé. Avant le point de presse proprement dit, le Premier ministre a tenu une réunion avec le Président de la CENI, Hery Rakotomanana, le ministre des Finances et du Budget, Vonintsalama Andriambololona et le ministre de l’Intérieur Razafimahefa Tianarivelo. Une réunion d’urgence, en sorte, portant notamment sur les élections.
Sortir de la crise. D’ailleurs le chef de gouvernement a focalisé son point de presse sur la prochaine consultation populaire. D’entrée de jeu, il a parlé de l’organisation des élections, et ce, afin de sortir le pays de la crise actuelle, a-t-il indiqué. Selon le Premier ministre, la réunion conjointe entre le gouvernement et la CENI a porté sur l’Etat budgétaire, la coordination des efforts, en tenant compte des dispositions légales. Mais ce qui a intéressé les journalistes c’est la date des élections, mais ils sont restés sur leur faim. En effet, le locataire de Mahazoarivo a déclaré tout simplement que « nous n’allons pas parler de la date des élections aujourd’hui».
Priorité. Pourtant, lors de la passation de service à Mahazoarivo, le 6 juin dernier, le Premier ministre a souligné que « La date des élections va sortir dans les plus brefs délais ». La première priorité est la préparation d’élections inclusives, transparentes, crédibles et dont les résultats seront acceptés par tous. Il est désormais urgent de transformer notre volonté en action et de publier les textes réglementaires relatifs aux élections, en particulier d’arrêter la date précise pour la tenue de celles-ci. La deuxième priorité constitue une des conditions de gérer au mieux l’organisation des élections à travers la restauration de la paix sociale. Sans paix sociale, les élections seront difficiles à réaliser ». Deux semaines après cette déclaration, l’on n’a aucune idée sur la date des élections présidentielles.
Dominique R.