L’opposition s’implique dans le processus électoral actuel mais livre des critiques et avance des alternatives.
L’environnement électoral actuel n’a pas la cote au sein de l’opposition. Il est morose, soutient-elle et « les préparatifs des prochaines élections n’inspirent pas confiance », a déclaré hier Marc Ravalomanana, un des leaders de l’opposition qui a scruté le revers de la médaille des préparatifs des échéances électorales. En effet, il est de nouveau monté au créneau après avoir été en léger retrait sur la scène publique. De la confection de la liste électorale au calendrier des échéances en passant par les questions administratives liées à la délivrance des papiers d’identité, Marc Ravalomanana et ses partisans voient tout en noir. Aussi, « les violations des textes en vigueur font légion », soutient-il. Notamment sur « la campagne électorale avant l’heure menée par les dirigeants actuels » ainsi que « les intimidations à l’encontre des opposants », a cité le président du parti Tiako i Madagasikara.
Fraudes
L’initiative gouvernementale de recenser les citoyens en âge de voter est dans la ligne de mire des opposants, à commencer par l’opération jugement supplétif qui est sèchement rejetée par Marc Ravalomanana. Lors de son intervention, hier, le leader du TIM demande « de suspendre immédiatement » ce projet qui est, pourtant, déjà en pointe au niveau du ministère de la Justice et celui de l’Intérieur et de la Décentralisation. Ces départements défendent bec et ongles l’initiative compte tenu des statistiques des personnes qui manquent en leur possession des actes d’état-civil et des pièces d’identité. « Les copies d’actes de naissance ainsi que les cartes nationales d’identité qui seront délivrés dans le cadre de l’opération permettront aux bénéficiaires les droits et avantages qui en découlent », a soutenu le ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Mais l’opposition qui suit l’opération d’un coin de l’œil ne la voit ainsi. « Elle peut être une source potentielle de fraudes », a martelé hier le leader du parti Tiako i Madagasikara. Elle peut également « fait perdre la confiance », poursuit-il.
Concertation
« La démocratie est en danger et des troubles sont à craindre », estime Marc Ravalomanana. Il revendique, à cet effet, que « les règles soient établies d’une manière concertée et équitable ». Dans ce sens, l’ancien président de la République soutient que « la concertation nationale est une opportunité pour fixer les règles de jeu électorales ». Marc Ravalomanana veut également à ce que les marges de manœuvres des partis soient élargies et appelle à ce que « tous les partis et associations politiques soient autorisés à mener des sensibilisations politiques dans toute l’île ». Et concernant la liste électorale, l’ancien président roule en faveur d’une « révision spéciale de la liste électorale « dès la publication du décret de convocation des électeurs jusqu’à trente jours avant la date du scrutin ».
Rija R.
L’autre enfoiré DOUGLAS va encore débarquer pour déverser ses venins de faux-jeton ne supportant pas toute contradiction à son RAINILAINGA !
L architecte de la mérinisation à outrance minoa fotsiny il devrait se taire à jamais il a fait coulé du sang il a voulu implanter son empire tiko dans tout le pays le pays n a pas besoin de toi