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vendredi, juillet 5, 2024
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Christine Razanamahasoa : Préparation d’une médiation parlementaire

Rencontre entre le Collectif des candidats et la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa.

Après le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, veut prendre les choses en main. 

Les temps sont comptés. A 15 jours du premier tour du scrutin présidentiel, le Collectif des candidats maintient sa position. Il s’agit de trouver un accord politique afin d’assainir le processus électoral qu’il juge truffé d’irrégularités. Une délégation composée de Hery Rajaonarimampianina, du député Roland Ratsiraka, des anciens ministres Hajo Andrianainarivelo, Auguste Paraina, de Tahina Razafinjoelina et Lalaina Ratsirahonana s’est ainsi déplacée à Tsimbazaza, ce mardi, pour une rencontre à huis-clos avec la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. Le rendez-vous a duré près d’une heure. « Les portes de l’Assemblée nationale, en tant que palais de la démocratie, sont ouvertes à tout le monde sans exception », a soutenu Christine Razanamahasoa à l’issue de la rencontre tout en soulignant que « cela s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une médiation ».  

Légitime. Christine Razanamahasoa reste rassurée dans cette initiative, et par la démarche qu’elle compte entreprendre. « Il ne devrait pas y avoir d’inquiétude dans la mesure où c’est la vérité et la transparence qui règnent pour faire respecter la démocratie », a-t-elle fait savoir. Bien qu’aucun détail n’ait filtré de cette rencontre et que les deux parties ont préféré ne rien évoquer concernant cette éventuelle « médiation parlementaire », le Collectif des candidats est prêt à tout remettre entre les mains de la magistrate. « L’Assemblée nationale est la seule institution crédible et légitime aux yeux du Collectif et de la communauté internationale qui, on le rappelle, n’a pas reconnu l’actuel président par intérim », a d’ailleurs avancé le patron du Malagasy Tonga Saina (MTS), Roland Ratsiraka. 

Destitution. Des membres de la Chambre basse, à l’instar du député du IVe arrondissement, Paul Bert Rahasimanana, voient d’un bon œil cette initiative. « L’Assemblée nationale est le palais de la démocratie. Elle reste la seule institution légale », a rappelé  Paul Bert Rahasimanana. En tout cas, Christine Razanamahasoa avait déjà annoncé, lors de l’ouverture de la session parlementaire du 17 octobre, la mise en place d’un « espace de dialogue avec la participation de tous les députés », d’une « médiation parlementaire ». Cette initiative a été prise afin d’éviter une crise post électorale, avait-elle indiqué. Quoi qu’il en soit, cette prise de position n’est pas au goût de tout le monde. Dans le camp du président sortant, elle avait provoqué une vive réaction. Une menace de destitution avait même commencé à se faire entendre du côté du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRD) dont elle est issue. « Je n’ai pas peur d’être démise de mes fonctions de président de l’Assemblée nationale », a répondu Christine Razanamahasoa. Le divorce avec son ancienne famille politique est ainsi acté et la magistrate jouera certainement un rôle capital dans le dénouement de cette situation. 

Julien R.

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1 COMMENTAIRE

  1. La politique est l’art du compromis, dit- on.
    Tout compromis ne doit pas être objet de compromission.
    Dans une situation éminemment politique, il faut avoir à l’esprit que chacun des acteurs est porteur de points de vue ; et nul ne peut se prévaloir d’une vérité absolue.
    Ce qui paraît indéniable, c’est la période
    calendaire qui a été arrêtée par la Constitution et acceptée depuis des années. Toutes tentatives aujourd’ hui de saborder par des arguties l’agenda de référence est une velléité de faire capoter les élections .
    Non négociable pcq le pays ne peut se permettre de pareils caprices faute de moyens financiers.

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