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mardi, septembre 16, 2025
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Préparations aux cyclones : Les habitants de Brickaville et d’Antsohihy fin prêts

Malgré tout, les communautés n’ont pas manqué d’évoquer le grand besoin de barques capables d’embarquer plusieurs personnes à la fois, si les interventions tardent à venir lors des inondations.
Malgré tout, les communautés n’ont pas manqué d’évoquer le grand besoin de barques capables d’embarquer plusieurs personnes à la fois, si les interventions tardent à venir lors des inondations.

Les communautés ont appris les bons gestes à faire pendant les temps des cyclones pour ne pas finir noyés ou portés disparus.

Une grande première pour les habitants du district de Brickaville, région Atsinanana, ainsi que ceux d’Antsohihy, région Sofia. Ils sauront désormais comment faire avant, pendant, et après le passage des cyclones. Ils viennent d’apprendre à travers des exercices de simulation (simex) les gestes qu’il faut faire pendant de telles circonstances. «Le but de ces exercices est de limiter au maximum les impacts des catastrophes naturelles, en l’occurrence les cyclones, surtout que les deux régions en question sont classées parmi les plus vulnérables», a soulevé Jean Jugus Razafiarison, directeur des réponses aux urgences auprès du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC). Ce programme a été financé par les agences des Nations Unies comme l’Unicef, le Pam, et le Pnud, à travers le DFID2, un fonds destiné aux réponses aux catastrophes naturelles. C’est le BNGRC, à travers son Centre d’Etudes de Réflexion de Veille et d’Orientation (CERVO) qui s’est assuré de sa mise en œuvre et de sa coordination, en partenariat entre autres, avec le Corps de Protection Civile (CPC), les clusters (groupes sectoriels), et les autorités locales. A noter que les éléments du CPC, avec leurs matériels adaptés, auront des rôles cruciaux dans de pareilles circonstances car ce seront eux qui se chargeront par exemple, des sauvetages aquatiques, du transport des sinistrés, des appuis médicaux,…

Plan d’évacuation. En effet, la semaine dernière, des journalistes d’Antananarivo ont été conviés par l’Unicef pour se rendre dans le chef lieu de district de Brickaville afin de constater de visu le déroulement de ces simex qui se sont déroulés dans cinq villages les plus vulnérables de la localité. Il s’agissait notamment d’Ambalavary, d’Ambodiampaly, d’Ampasimagnolotra, la Gare-be, et d’Ambalakondro. Une centaine de joueurs et plus d’une trentaine de leaders ont été formés au préalable pour participer aux exercices et ensuite, guider les populations sur les gestes à faire en situation d’urgence. En réalité, leurs tâches consistent à écouter sans arrêt la radio pour se tenir informés de l’évolution de la situation. Ils ont été également dotés de cellulaires, grâce auxquels, ils pourront lire les sms qui leur seront envoyés pour connaitre et ainsi de changer les couleurs des drapeaux en temps réel, selon le nouveau plan de contingence (vert: avis d’avertissement, jaune: menace, rouge: danger imminent, et bleu: vigilance). Par ailleurs, ce seront eux qui indiqueront en cas de besoin le plan d’évacuation préalablement établi (les chemins les plus courts) pour mener les communautés jusqu’au site d’évacuation de Menagisy, là où tout le monde pourra être en sécurité. Bref, si tout se passe bien, aucune perte humaine ne sera enregistrée, et les dégâts seront très limités.

Arnaud R.

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