Durant son déplacement récent en Tanzanie, le chef de l’État a rencontré entre autres, le président de la Côte d’Ivoire, le président de la Guinée-Bissau et celui de la Libye.
Andry Rajoelina confirme son soutien entier à Richard Randriamandrato, candidat présenté par Madagascar à l’élection du président de la Commission de l’Union africaine. Le numéro Un malgache ne rate aucune occasion pour convaincre ses pairs africains à voter pour son candidat lors de cette élection qui aura lieu au mois de février prochain. C’était le cas notamment lors de son récent déplacement à Dar es Salaam, capitale de la Tanzanie, durant lequel le chef de l’État à lancé une véritable offensive de charme auprès de ses pairs africains pour mener une campagne au profit de son protégé. En effet, en marge de ce Sommet des chefs d’État et de Gouvernement africains sur l’énergie, le président Andry Rajoelina a mené un lobbying et a tenu plusieurs rencontres bilatérales. Il a rencontré le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, et le président de la Libye Mohammed el-Menfi qui sont des partenaires stratégiques et des alliés de taille aussi bien au niveau régional que continental. Le locataire d’Iavoloha entend ainsi solliciter le soutien des pays francophones, même si avec la candidature du Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, les voix des pays francophones, déjà minoritaires au sein de l’Union Africaine, risquent de se disperser.
Conviction
C’est la première fois depuis la création de l’Organisation de l’unité africaine en 1963 qu’un Malgache brigue ce poste. Sous l’égide du président Andry Rajoelina, Madagascar se mobilise avec conviction pour promouvoir un leadership visionnaire, inclusif et axé sur l’action au sein de l’Union africaine. La candidature de Richard Randriamandrato incarne l’ambition d’un développement africain fondé sur la solidarité, l’autonomie énergétique, l’innovation et la prospérité partagée. A quelques jours de l’élection, plusieurs États membres de l’Union africaine ont déjà manifesté leur soutien au candidat présenté par Madagascar. Durant ce déplacement en Tanzanie, le président Andry Rajoelina a lancé un appel solennel aux États membres de l’Union africaine à unir leurs voix pour soutenir Richard Randriamandrato afin de renforcer l’unité et la solidarité africaine, et de garantir que l’UA demeure un moteur de transformation au service des aspirations des peuples du Continent. « Madagascar croit en une Afrique unie, forte et capable de tracer son propre chemin vers la prospérité. Avec Richard Randriamandrato à la présidence de la Commission de l’Union africaine, nous avons l’opportunité de bâtir ensemble un avenir à la hauteur des attentes de notre jeunesse et des générations futures », a déclaré le numéro Un Malgache. Reste à savoir si cette opération de charme menée par le chef de l’État va porter ses fruits à l’issue du vote.
Davis R
NO COMMENT !
Alors que Richard Randriamandrato, ancien ministre de l’Économie et des Finances de Madagascar, poursuit activement sa campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), il est essentiel de s’interroger sur l’opportunité de confier ce poste clé à un membre du gouvernement malgache actuel. Face à cette candidature, certains observateurs s’inquiètent de voir une figure de la classe dirigeante malgache aspirer à présider une institution qui représente les intérêts de tout le continent africain. Madagascar, riche en ressources naturelles et en biodiversité unique, fait pourtant face à une série de crises qui affectent directement la vie de ses citoyens. Les problèmes les plus alarmants incluent la corruption généralisée, la mauvaise gestion des fonds publics, l’insécurité croissante et la détérioration des infrastructures et des services publics. Ces défis ont plongé le pays dans une extrême pauvreté, où famine et chômage persistent malgré les nombreuses promesses de développement.
Corruption et détournement de fonds : Les ressources publiques semblent disparaître au profit de quelques individus. Madagascar est classé parmi les pays où la corruption est un problème systématique, affectant les services publics et l’économie.
1. Appauvrissement et famine : En dépit des aides internationales, une grande partie de la population malgache vit dans une pauvreté extrême. La Grande Île fait régulièrement face à des périodes de famine, et la malnutrition y est courante, en particulier dans le sud du pays, qui souffre depuis des décennies de la sécheresse et de l’insécurité alimentaire.
2. Dégradation des services publics et des infrastructures : Plusieurs sociétés d’État qui fournissaient des services essentiels ont été démantelées ou souffrent de graves problèmes de gestion. L’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable sont gravement affectés, laissant les citoyens livrés à eux-mêmes.La Commission de l’Union africaine joue un rôle crucial dans la définition des politiques de paix, de sécurité, de développement et de coopération entre les États africains. Le président de la Commission doit être capable de rassembler les États membres autour de valeurs communes de transparence, d’efficacité et de respect des droits humains.
Est-il prudent de confier cette mission à un représentant d’un gouvernement qui fait face à des accusationsde mauvaise gouvernance et de corruption ? Les inquiétudes quant à la candidature de Richard Randriamandrato ne sont pas infondées. Les pays africains devraient se poser des questions sur les répercussions potentielles de choisir un dirigeant dont le parcours est associé à un gouvernement accusé defavoriser des pratiques néfastes pour le développement. Les défis de Madagascar pourraient bien illustrer ceque toute l’Afrique pourrait éviter, en se tournant vers des candidats dont le parcours reflète des valeurs detransparence et d’engagement pour le bien-être de la population.
La candidature de Richard Randriamandrato soulève une question cruciale pour les pays africains : souhaitent-ils confier la présidence de la Commission de l’Union africaine à un membre du gouvernement malgache actuel ? Madagascar peut représenter un exemple des dangers de la mauvaise gestion. Alors que le continent se bat pour un avenir plus transparent, équitable et prospère, le choix d’un leader est plus important que jamais.
Quelle approximation ! Le Président ADO – Alassane Drame Ouattara n’a pas fait le déplacement à Dar-es-Salam. la Côte d’Ivoire a été représentée par son Premier Ministre, M. Beugré Mambé. Midi-Madagasikara a vraiment perdu de sa qualité d’antan, solelakisme y est pour quelque chose, le journal est devenu partisan. Pensées émues aux regrettés Stéphane Jacob, Zo Rakotoseheno …