Atmosphère de fin de mandat hier au Palais d’Iavoloha avec le dernier conseil des ministres présidé par Andry Rajoelina.
Démission
Pour un dernier jour de classe, le programme était assez chargé avec… 13 communications verbales. Entre autres, celle relative à la semaine de haut niveau de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 19 au 26 septembre 2023 à New York pour laquelle Andry Rajoelina ne fera plus le déplacement puisqu’il va démissionner de son poste de président demain. Et ce, conformément à l’article 46 alinéa 2 de la Constitution qui dispose que « le président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel ».
Demande d’avis
Le Premier ministre Christian Ntsay a saisi le 04 septembre dernier la Haute Cour Constitutionnelle pour une demande d’avis sur l’étendue et la portée de cet article 46 alinéa 2 de la loi fondamentale. Il s’agit évidemment de la Constitution qui ajoute en son article 52 que « par suite de démission, d’abandon du pouvoir sous quelque forme que ce soit, de décès, d’empêchement définitif ou dé déchéance prononcée, la vacance de la Présidence de la République est constatée par la Haute Cour Constitutionnelle ».
Président de la République par intérim
Avant d’émettre son avis et après avoir sorti ce jour sa décision arrêtant la liste définitive des candidats au premier tour de l’élection présidentielle du 09 novembre 2023, la HCC prendra, ce samedi 10 septembre, la décision portant constatation de la vacance de la présidence de la République et désignant le président du Sénat en tant que président de la République par intérim. Le même article 46 alinéa 2 précise effectivement que « dans ce cas, le président du Sénat exerce les attributions présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau président ». Qu’en conséquence, le président du Sénat Herimanana Razafimahefa assume la fonction de président de la République par intérim. Avant de rendre son tablier, le président candidat n’a pas jugé utile de changer le numéro Un de la Chambre haute comme l’avait fait son prédécesseur en 2018.
Président du Sénat par intérim
La HCC va considérer dans sa décision attendue demain qu’« en vertu du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, le président du Sénat transfère sa fonction à un président du Sénat par intérim ». Ce sera logiquement l’un des deux vice-présidents actuels, en l’occurrence Eric Besoa et Nicolas Rabemananjara quoique le premier soit a priori mieux placé par rapport au second qui a le désavantage d’être originaire du même Faritany que la présidente de l’autre Chambre du Parlement. Son atout est toutefois d’être un sénateur élu. Contrairement à Eric Besoa ou encore Tsiebo Mahaleo quand bien même ce dernier se serait fait hier l’avocat du président candidat auprès de la HCC, sans tenir compte du principe de la séparation des pouvoirs entre le Législatif et le Juridictionnel.
DirCab et Ambassadeur
En revanche, pour son ultime Conseil des ministres, le locataire d’Iavoloha a procédé hier à des dernières nominations aux hauts emplois de l’Etat, mais aussi et surtout à l’abrogation collective de décrets de nominations d’un DG et de 10 directeurs pris en 2019, 2021 et 2022. Ce sont des collaborateurs et collaboratrices de la première heure du président Andry Rajoelina. Il s’agit de Augustin Andriamananoro, Directeur Général en charge des Projets Présidentiels ; Jimmy Raharinosy, Directeur du Système Informatique de la Présidence ; Mino Tiana Andriamaromizah, Directeur des Infrastructures et de la Logistique ; Mirana Rajanah, Directeur des Affaires Sociales et Politiques ; Richardson Rakotomanana, Directeur du Bureau des Doléances ; Anja Ramanampisoa, Directeur des Relations Internationales ; Michèle Ratsivalaka ; Directeur en charge des Relations Cultuelles et Communautaires ; Mercedes Ratsirahonana, Directeur des Événements de la République ; Bango Andriamasinoro, Directeur de la Coordination des Promesses Présidentielles ; Anne-Muriel Rahaingonjatovo, Directeur de la Coopération Économique ; Lova Hasinirina Ranoromaro, Porte-Parole et Directeur de la Communication et des Relations Publiques. Elle n’est plus Directeur de Cabinet par intérim. Le titulaire du poste a été nommé hier, en la personne du Général de Brigade Jean-Yves Rasolondraibe. Pour sa part, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Djacoba Tehindrazanarivelo est nommé Ambassadeur en Suisse où il est d’ailleurs enseignant.
Equipe de campagne
A proprement parler, ils et elles ne sont pas, du moins pas tous ni toutes, limogés mais quittent leurs postes en raison de la démission pour cause de candidature à la présidentielle d’Andry Rajoelina. Et pour que celui-ci ne soit pas accusé d’employer des hauts employé(es) de l’Etat à des fins de propagande car quelques un(e)s feront probablement partie de son équipe de campagne. Les directeurs et les directrices susnommés laissent aujourd’hui leurs fonctions pour préparer les élections, quand bien même certain(e)s resteraient sur le quai ou ne seraient plus dans le wagon en cas de retour gagnant du TGV en 2024.
R.O
« la HCC prendra, ce samedi 10 septembre »…..petite coquille sur la date Mr le journaliste et le correcteur (s’il y en a) !
de l’excellence svp !
Le 10 septembre 2023 est demain DIMANCHE !.
À moins que Madagascar ait décidé du changement non officiel du faisceau horaire de
Madagascar !?
Mais, les malgaches sont tellement « fiers » qu’ils pensent être les maîtres du Monde pour cela il suffit de regarder les titres sur la jeune judokate que les journaux considèrent comme the « best »!.
Un petit combat devant la ! allez je me dévoile.
La 30 e mondiale devrait la mettre à SA VRAIE place….. alentours de la 40/55 e.
Velomo
Tout ce beau monde de Mpisolelaka , de journaleux , du bouffon président de la CENI , de la ministre de la justice Alias RASANJY , de la marionnette président de la HCC devraient prendre connaissance des leçons d’interprétation de la constitution et du code de la nationalité Malgache et Française d’un Professeur émérite Constitutionnaliste de renom Dominique ROUSSEAU de Paris Sorbonne avant de lécher le cul du président » vazaha taratasy » qui de toute façon sera vomi par le peuple !