Durant la période transitoire, tous les partis ou entités politiques, ou enfin presque, ont été frappés par une scission. Une scission qui commence actuellement à porter atteinte à la logique du rapport de forces politiques. L’élection à la Présidence de l’Assemblée nationale qui s’est déroulée hier au Palais de Tsimbazaza en constitue une preuve. En effet, cette élection a été marquée par un affrontement direct entre l’ancienne ministre de la Justice de la HAT, Christine Razanamahasoa et l’ancien ministre du Tourisme, Jean Max Rakotomamonjy. Tous les deux ont participé activement au mouvement populaire de 2009, mais aussi et surtout deux membres du bureau politique du parti Leader Fanilo. Le dernier n’est autre que le président national du parti tandis que l’ancienne Garde des Sceaux y occupe le poste de Secrétaire national adjoint. A noter que les deux personnalités se sont déjà affrontées au sein même du Leader Fanilo à l’époque où ce parti a du prendre position contre le régime d’Andry Rajoelina. En tout cas, ce duel au sommet hier entre deux Leaders s’est soldé par la victoire de Christine Razanamahasoa considérée au sein du MAPAR comme un symbole de la Révolution orange. Et ce, dans la mesure où elle a été l’unique femme nommée ministre sur la place du 13 mai en 2009.
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