Face à l’évolution de la situation politique sur le terrain actuellement, engendrée notamment par les attaques mutuelles et les coups bas entre les forces politiques, bon nombre d’observateurs restent pessimistes quant à l’issue de l’élection présidentielle de 2018. Plus d’un estiment qu’une nouvelle crise postélectorale n’est pas à écarter. Pour prévenir une éventuelle contestation des résultats et pour éviter un « sakoroka » avant, pendant et après les scrutins, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) envisage d’encourager les parties prenantes aux élections à signer une convention. Une sorte de Pacte de non agression entre les candidats. Selon une source bien informée, Alarobia a déjà finalisé l’élaboration d’un projet de convention. Une démarche aurait également été déjà faite auprès des acteurs politiques. Même si l’adhésion à ce Pacte ne sera pas obligatoire, de nombreux partis politiques et des candidats potentiels auraient déjà accepté de signer ce document qui, selon notre source, « n’a rien à voir avec le Code électoral mais dont l’élaboration est nécessaire pour éviter les affrontements ». D’après les explications, cette convention encouragera, entre autres, les candidats et leurs partisans à ne pas se verser dans des attaques mais de favoriser la sensibilisation des électeurs par rapport à leur projet de Société durant la période de campagne électorale. Une requête qui ne risque pas d’être respectée lors de la Présidentielle de 2018 vu le comportement actuel de certains politiciens. Du côté de la CENI, l’on attend que le Code électoral soit adopté pour convoquer tous les acteurs du processus électoral à signer cette convention.
Davis R