
L’association FMI Malagasy ou « Fahefa-mividy no ilain’ny Malagasy » participera à l’élection présidentielle de 2018. C’est ce que son président Jean Jacques Ratsietison a publié sur les réseaux sociaux et qu’il a réitéré hier au téléphone. « Oui, le FMI va présenter un candidat pour les élections présidentielles de 2018 », a-t-il soutenu. Mais, ce candidat s’engagera à mettre en œuvre les principes et les revendications du FMI Malagasy. Il s’agit, entre autres, de la suppression du MID ou Marché Interbancaire des Devises et de la restauration du système de taux de change fixe. Et Jean Jacques Ratsietison d’ajouter que « l’intervention d’un décret suffira à concrétiser toutes ces mesures ».
Démission. La culture de la démission n’a jamais été automatique à Madagascar. Les responsables qui ont déposé leur démission après une bourde ou un échec sont en nombre très réduit jusqu’à maintenant. Mais pour le FMI Malagasy, « quand le candidat sera élu et n’arrivera pas à assurer les responsabilités qui l’incombent, il doit et va démissionner ». Jusqu’à présent, le FMI Malagasy est une association et non un parti politique. « Nous n’allons donc pas participer aux élections législatives et municipales pour l’instant. Nous estimons que la présidentielle soulève des enjeux majeurs », conclut-il au téléphone.
Recueillis par Aina Bovel