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jeudi, juillet 10, 2025
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Présidents de Fokontany : Pas d’indemnité depuis novembre 2013

La plupart des présidents de Fokontany dans la Commune Urbaine d’Antananarivo se plaignent actuellement d’avoir été mis aux oubliettes, car ils n’auraient pas eu aucune indemnité depuis la fin de l’année dernière. «Le dernier payement qu’on nous a fait remonte en octobre 2013. Mais après, plus rien. Aucun des 192 présidents de Fokontany dans la CUA n’ont reçu leur argent depuis le mois de novembre de la même année jusqu’à maintenant», ont rapporté quelques présidents de Fokontany, représentants les 192 bureaux au niveau de la commune. Et ils continuent : «Déjà pendant le régime de Transition, on a eu deux années d’indemnités impayées qui risquent d’être perdues, plus précisément pendant les années 2011 et 2012. Une situation qui a continué durant les élections. En 2013, on ne nous a donné que nos indemnités du mois de juin jusqu’en octobre, et c’est tout».

Pour information, ils ne reçoivent pas de salaires, mais seulement des indemnités d’une valeur d’environ 40 000 Ar par mois. Et ce serait les Chefs de district qui devraient se charger du payement de cet argent, selon toujours les explications. Mais jusqu’ici, les causes de ce grand retard n’auraient jamais été dévoilées, a-t-on confié. « On a déjà réclamé notre argent, mais on nous a seulement dit que c’est impossible pour le moment, faut d’argent», déplore pour sa part l’un des Chefs de fokontany du Ier arrondissement. Où est passé ce peu d’argent qui devrait servir d’indemnité pour ces chefs de Fokontany? Les responsables pointés du doigt ne devraient-ils pas se manifester enfin pour mettre la situation au clair? Une situation qui risque fort de démotiver ces présidents de Fokontany à effectuer leurs taches, car déjà avec une somme pareille à gagner tous les mois, la majorité d’entre eux sont obligés d’utiliser leurs propres moyens pour financer les activités de leur entité. Et nul n’est pas sans savoir qu’ils contribuent largement au développement d’un territoire, étant donné qu’ils font partie des communautés de base. En somme, ils lancent un appel fort à l’endroit de toutes les autorités compétentes de voir de près leur situation «trop déplorable».

Arnaud R.

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