Après la réunion organisée par la ministre de la Culture et de la communication, la tempête provoquée par la décision interministérielle ordonnant l’arrêt des émissions de débat politique, la tension n’est pas entièrement retombée puisque l’opposition continue ses interpellations du pouvoir. On est revenu au statu quo ante car les radios proches de l’opposition sont décidées à ne pas édulcorer la situation actuelle, laissant aux autres le soin de positiver. Finalement, ce qui se passe actuellement est un mal pour un bien puisqu’il n’y aura pas de pensée unique et comme nous le disions auparavant, cela devrait permettre au pouvoir de rectifier le tir.
Presse audiovisuelle : Retour au statu quo
Il est nécessaire de mettre fin aux polémiques inutiles et il faut se mobiliser pour faire face au danger commun. Les efforts déployés en ce moment méritent d’être soutenus. Tout le monde en convient, mais comme dit Beaumarchais, « sans la liberté de blâmer, il n’y a pas d’éloges flatteurs». C’est ce dont ont besoin les dirigeants pour ne pas verser dans l’autosatisfaction. Leur campagne de communication est bien faite, mais elle a besoin d’être améliorée. C’est le rôle des journalistes de souligner ses failles. Depuis hier, les porte-parole de l’opposition ont recommencé leurs interpellations. L’opinion qui a son libre arbitre peut retenir ou non les remarques qui sont faites. Cette dernière ne tient certainement pas compte de la véhémence des propos, mais elle sait si leur fond est véridique ou non. Aujourd’hui, c’est la gestion de la crise sanitaire qui retient l’attention. Les moyens utilisés pour lutter contre la Covid-19 ont besoin d’être augmentés. On ne peut que se féliciter de la réception, hier, de 2000 concentrateurs d’oxygène, mais cela ne devrait pas donner lieu à une cérémonie en grandes pompes. Le confinement du week-end prochain est attendu avec intérêt. La manière dont son organisation sera gérée conditionnera sa réussite ou non. .
Patrice RABE