
Du 14 au 18 octobre, le ministère de la Santé publique lance une vaste campagne de vaccination gratuite pour toutes les jeunes filles de 9 à 14 ans. Cette initiative vise à prévenir le papillomavirus humain (VPH), un virus sexuellement transmissible souvent sans symptômes, mais qui peut être à l’origine de cancers, notamment celui du col de l’utérus.
Pour offrir une protection durable aux jeunes générations, le ministère de la Santé publique, en collaboration avec ses partenaires, organise une campagne nationale de vaccination contre le VPH. L’objectif est clair : vacciner les jeunes filles avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives, c’est-à-dire au moment où l’efficacité du vaccin est maximale. Du 14 au 18 octobre, tous les Centres de Santé de Base (CSB) du pays seront mobilisés pour accueillir les jeunes filles éligibles. Les parents sont vivement encouragés à amener leurs enfants de 9 à 14 ans à se faire vacciner. C’est un geste simple et crucial pour préserver leur santé future.
Problème de santé publique
Le VPH est une infection sexuellement transmissible très répandue. Bien qu’elle soit souvent silencieuse et passe inaperçue, elle peut avoir des conséquences dévastatrices. En effet, certaines souches du virus sont directement liées au développement de cancers, le plus fréquent étant le cancer du col de l’utérus, une maladie qui touche des milliers de femmes chaque année. Cette vaccination représente ainsi une opportunité gratuite de prévenir une maladie grave. Tout en sachant que le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, après le cancer du sein, et représente un cas sur quatre parmi les cancers diagnostiqués.
Narindra Rakotobe