La vague de chaleur qui a traversé le pays, particulièrement ressentie dans les hautes terres centrales, tend petit à petit à se dissiper. « Nous aurons de la pluie à partir de la fin de la semaine. L’on va observer une baisse de la température à partir de vendredi prochain ». Ce sont là les prévisions avancées par un technicien de la direction générale de la météorologie de Madagascar joint au téléphone hier. Une bonne nouvelle pour de nombreux malgaches pour qui, la forte chaleur commencerait à ne plus être vivable. En effet, la baisse était considérable depuis hier sur Antananarivo. Les prévisions de la direction générale de la météorologie quant à elles font savoir que les températures seront comprises entre 13°C et 36°C. La température minimale devant être observée dans la région de Vakinankaratra et la maximale – 36°C – prévue pour Antsohihy, Maevatanana et Menabe. Par ailleurs, le technicien auprès de la direction générale de la météorologie de faire savoir que « la vague de chaleur qui a traversé le pays était prévue ». Avant de noter que l’évènement était « assez significatif en termes d’impact sur la santé des malgaches ».
Déjà vue. L’entretien avec le responsable auprès de la direction générale de la météorologie était l’opportunité de savoir que l’évènement n’était pas « inédit ». Si les phases de vague de chaleur sont observées chaque année dans les régions comme Sofia, Betsiboka ou dans le Sud, elle semblait être une nouveauté pour les populations des hautes terres centrales. La direction générale de la météorologie de noter toutefois que, pareil évènement a déjà été observé en 2016. Un phénomène normal si l’on s’en tient toujours aux explications du technicien de la météo. Ce dernier de faire savoir « le régime des temps, la dynamique de l’atmosphère étaient favorable à la formation de masse d’air chaud et sec. Ces derniers étant à l’origine de la vague de chaleur de cette semaine ». Par ailleurs, les effets du changement climatique ont été avancés par les observateurs pour expliquer l’évènement « chaud ». Ce qui ne serait pas irréfutable selon les dires du responsable auprès de la météo. Celui-ci attirant tout de même l’attention sur le fait que lesdits « effets ne se produisent pas en l’espace d’une semaine ». Si la réalité du changement climatique est une chose, la capacité de la population à se résilier et à s’adapter en est encore une autre.
José Belalahy