
La prise en charge de tous les agents de l’Etat est actuellement assurée par l’Institut Médical de Madagascar et la Polyclinique Ilafy. Depuis plusieurs mois, l’Institut Pasteur de Madagascar refuse les documents y afférents.
La prise en charge des fonctionnaires auprès de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) reste suspendue. Les agents de l’État, en activité ou à la retraite, désirant effectuer des examens médicaux doivent se rendre auprès de l’Institut Médical de Madagascar (IMM) ou de la Polyclinique d’Ilafy jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Mais quand cela reprendra-t-il ? Lors d’un appel téléphonique, un responsable n’a pas été en mesure de fournir de réponses concernant la reprise de la prise en charge des fonctionnaires. Ceux dont les analyses étaient urgentes ont dû se conformer à cette nouvelle mesure. Faute de communication officielle, la confusion règne et certaines rumeurs avancent que l’IMM refuserait également les documents de prise en charge des fonctionnaires. Cette information a d’ailleurs été démentie sur le site web de l’IMM : « Une rumeur circule prétendant que l’Institut Médical de Madagascar refuse les documents de prise en charge des fonctionnaires. C’est totalement faux ! Pour être clair : l’Institut Médical de Madagascar accepte bel et bien les documents de prise en charge pour les fonctionnaires. Ne laissez pas les fausses informations vous tromper ou créer de l’anxiété. Il est crucial de vérifier les faits avant de partager des informations », informe-t-il.
Administration
La suspension de la prise en charge des fonctionnaires à l’IPM est un problème récurrent. Depuis plusieurs mois, ceux et celles qui n’étaient pas au courant de cette nouvelle organisation sont rentrés bredouilles. C’est la énième fois que cette situation se produit. Il fut un temps où l’IPM ne prenait en compte que les dossiers des agents du ministère de l’Économie et des Finances, mais, au fil du temps, cette suspension s’est étendue à l’ensemble des fonctionnaires. Le problème est toujours d’ordre administratif et se traduit par un reliquat financier que l’État doit rembourser à l’IPM. Pour le moment, les responsables ne sont pas en mesure d’annoncer la date de la reprise de la prise en charge des fonctionnaires auprès de l’IPM, mais ce qui est certain, c’est que cette situation risque de perdurer.
Narindra Rakotobe