Les consommateurs ne ressentiront pas l’ajustement des prix à la pompe de carburant. Les responsables parlent de variations presque symboliques. En résumé, l’Etat cherche à limiter autant que possible les hausses de tarifs, pour l’intérêt de la population.
Même si la convergence vers la vérité de prix est inévitable, les variations ne doivent pas achopper les consommateurs ! Tel est le principe sur lequel, se base l’Etat, dans le processus d’ajustement des prix de carburants, si l’on se réfère aux propos d’un des responsables du dossier. En effet, si la hausse est progressive et s’opère à petite dose, cela ne devrait pas avoir d’impacts considérables vis-à-vis des consommateurs. Malheureusement, pour amortir les effets de la dégradation du pouvoir d’achat de la population, les anciens dirigeants des cinq ans de crise ont persisté à fixer les prix, à long terme. Cela a bien évidemment engendré un grand gap entre la vérité des prix et les tarifs pratiqués ; un gap qu’il faudrait réduire petit à petit.
Après-fêtes. Certes, on peut s’attendre à la pression des bailleurs de fonds sur la révision des prix à la pompe. L’Etat ne s’est pas encore prononcé sur la date de l’application d’une hausse, mais vu le souci de veiller à l’intérêt de la population exprimé par les dirigeants actuels, il est fort probable que la révision ne s’appliquera qu’après les fêtes de Pentecôte. Par ailleurs, il faut noter que durant le processus d’ajustement des prix, d’autres facteurs restent encore variables, si l’on ne cite que le cours du baril sur le marché international, ou l’évolution des changes. Dans tous les cas, l’Etat confirme déjà sa volonté de réduire les distorsions actuelles sur le marché. Cette tâche devient d’ailleurs impérative et son accomplissement sera suivi de près par les observateurs.
Antsa R.
