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lundi, juillet 7, 2025
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Prix de la stabilité

Après les Communales, trois éventualités seront remises sur le tapis : dissolution de l’Assemblée nationale, signature d’un pacte de responsabilité et mise en œuvre de la résolution des assises nationales de réconciliation. En fait, la troisième éventualité n’est autre que la synthèse des deux premières car elle recommande le « changement » des Institutions en place, sauf la Présidence de la République.

Prix de la stabilité

Visiblement, le président de la République semble être devant un dilemme cornélien après les Communales : dissoudre l’Assemblée nationale ou maintenir cette Institution où une majorité à géométrie variable est un facteur d’instabilité de son régime. Si le chef de l’Etat opte pour la dissolution de la Chambre Basse, quelles en seraient les conséquences ? Le parti au pouvoir serait-il en mesure d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale si des nouvelles Législatives seront organisées dans trois mois ? Cette question était un véritable casse-tête pour le HVM quelques jours après le rejet par la HCC de la motion de déchéance votée par les députés frondeurs et quelques jours avant le dépôt de la motion de censure contre le gouvernement Ravelonarivo. Reste à savoir si après les Communales à l’issue desquelles le parti au pouvoir a raflé la majorité absolue avec plus de 900 mairies, la même question continue de préoccuper les pro-Rajaonarimampianina. L’autre éventualité, prévue par l’article 5 de la décision n°24-HCC/D3 du 12 juin 2015 relative à la résolution de mise en accusation du président de la République Hery Rajaonarimampianina, n’est pas à écarter. Pour certaines forces politiques, la signature d’un pacte de responsabilité devrait aboutir à un partage de pouvoir. Autrement dit, les forces politiques qui ont des députés à l’Assemblée nationale devraient être représentées dans le futur gouvernement. On devrait donc mettre en place un gouvernement de consensus. Les barons du parti au pouvoir s’y opposent en argumentant qu’on n’est plus dans un régime de transition et qu’il y a déjà un président de la République démocratiquement élu qui est libre de choisir avec qui il veut travailler. En tout cas, force est de constater que le président Hery Rajaonarimampianina est prêt à payer le prix de la stabilité. Au moment où l’on parle, le chef de l’Etat n’a pas encore décidé. Les barons du parti au pouvoir multiplient les réunions ces derniers jours afin d’élaborer les stratégies à mettre en œuvre après la proclamation officielle des résultats des Communales. Résultats qui pèseraient sur la balance de la prise des décisions politiques à Madagascar.

R. Eugène

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