La section tananarivienne du Syndicat des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs-Enseignants de l’enseignement Supérieur a tenu une assemblée générale à Ankatso hier.
«Le Seces section Antananarivo invoque la tenue d’un Conseil National afin de trancher sur les résolutions à mettre en application quant aux problématiques de l’enseignement supérieur à Madagascar». Ce sont là les propos de la branche tananarivienne du Syndicat des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs-Enseignants de l’Enseignement Supérieur à la suite de l’Assemblée Générale qui s’est tenue à Ankatso hier. «Une assemblée générale qui a été assez longue durant laquelle les syndicalistes ont abordé les points chauds qui rongent le monde de l’enseignement supérieur», nous confieun enseignant-chercheur membre de ce syndicat. Avant de préciser «on a surtout discuté de la loi relative à l’autonomie universitaire qui est la seule solution devant permettre de redorer le blason de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à Madagascar». Le rejet de la proposition de loi n°2021-028 sur l’Autonomie des Universités et des Établissements Publics d’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique par la Haute Cour Constitutionnelle est resté en travers de la gorge des syndicalistes qui «demandent une prise de responsabilité du gouvernement, via le ministère de tutelle».
Etat. «Le Seces en tant que partie prenante a déjà fait beaucoup d’efforts dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui est continuellement en baisse. On attend du ministère qu’il fasse quelque chose», rétorque l’enseignant-chercheur. Avant de se demander la question qui est de savoir si les dirigeants du MESUPRES (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique) vont vraiment plaider et agir pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique ou est-ce qu’ils sont là pour garder leur place de hauts employés de l’Etat».
Ultime. «La section Antananarivo du SECES attend de la tenue du Conseil National des décisions claires et concrètes en ce qui est de la continuité des manifestations et revendications ou encore de la reprise des activités pédagogiques au sein des universités du pays», fait savoir notre interlocuteur. En effet, le conseil en question devrait rassembler les membres des bureaux des six sections du syndicat et ceux du Seces National. Notre source de conclure «le conseil national réuni il y a de cela quelques mois a décidé de la tenue des manifestations et des revendications et que c’est normal qu’il tranche sur la suite à adopter». Pour l’heure, les cours sont perturbés auprès des universités du pays. Ce qui n’augure rien de bon étant donné les récentes années de cumul de promotion.
José Belalahy