
(photo Anastase)
Tout comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, les produits miniers, sans que l’on ne mentionne expressément, constituent des sources de revenus non négligeables pour la population rurale de presque toutes les régions de l’île. Où plus de 80% de la population, soit près de 20 millions d’habitants vivent de ces ressources. Permettant ainsi à ces bénéficiaires de bien vivre et de contribuer à la paix sociale pour le développement des collectivités
SURVIE
Malheureusement, force est de constater que ces dernières décennies, les litiges miniers se multiplient à travers l’île au profit de ces gros exploitants au détriment des petits exploitants qui ont exploité ces carrières, des années durant sur leurs terres et qui devront tout céder et menacer ainsi la stabilité sociale.
VOCATION MINIÈRE
Amoron’i Mania est une région à vocation minière, si l’on s’en réfère à la vallée des mines qui s’étend du Vakinankaratra en passant par l’Amoron’i Mania et prend fin dans le Ménabe. Un contexte qui engendre bien des litiges miniers quant à l’appropriation et l’exploitation de ces ressources.
Il en est ainsi dans la commune de Soavina dans la localité d’Ambatovarahina, district d’Ambatofinandrahana, de celle d’Andakatanibe dans le district de Manandriana sur l’exploitation de malachite par une société « Gasy Miharina » qui a obtenu un permis d’exploitation en 2018. Alors que ces mines ont été déjà exploitées depuis 2010 par des petits exploitants locaux. Ces derniers de dénoncer qu’ils ont déjà effectué des démarches bien avant 2018, pour avoir un permis d’exploitation qui sont restées sans suite et que voilà que cette société vient les devancer.
Face à cette situation, le gouverneur d’Amoron’i Mania, Mamiarison Radaoloson Aline s’insurge devant les faits accomplis et de déclarer d’emblée que ce sont les habitants des lieux qui doivent avant tout jouir de ses ressources pour le bien-être social et qu’il est inadmissible que d’autres se les approprient. « Wait and see! ».
Chan Mouie Jean Anastase