- Publicité -
vendredi, juillet 11, 2025
AccueilÀ lireProcès de Da-Willy : Perpétuité et castration chirurgicale pour le viol d’une enfant...

Procès de Da-Willy : Perpétuité et castration chirurgicale pour le viol d’une enfant de 6 ans

Un verdict lourd de sens a été rendu hier à la cour criminelle ordinaire du palais de justice d’Anosy dans l’affaire du viol d’une mineure de 6 ans. « Da-Willy », a été condamné à la peine maximale de travaux forcés à perpétuité, assortie d’une castration chirurgicale. L’audience s’est tenue dans une salle 5 sous haute tension.  L’accusé, détenu à Tsiafahy depuis mars 2024 pour le viol commis à Imerintsiatosika, est arrivé encadré par des gardes pénitentiaires, vêtu d’un sweat à capuche.  De nombreux membres de la famille de la jeune victime étaient présents, réclamant une sanction exemplaire. Ce verdict marque une application concrète et sans précédent à Antananarivo de la loi promulguée en février 2024 contre les violences sexuelles sur mineurs. Da-Willy devient ainsi le premier condamné de la capitale à subir la peine de castration chirurgicale prévue par cette législation, une mesure déjà mise en œuvre une première fois à Toamasina. Le jugement se fonde sur l’article 332 bis, récemment ajouté au Code pénal malgache. Cet article stipule clairement : « La castration chirurgicale sera toujours prononcée contre les auteurs de viol commis sur un enfant de moins de dix (10) ans accomplis. ». Cette disposition vient compléter les sanctions déjà prévues à l’article 332 (peines d’emprisonnement, dont la perpétuité), créant un régime pénal particulièrement sévère pour les crimes pédosexuels sur les très jeunes enfants. Cette affaire, l’un des cas de Violences Basées sur le Genre (VBG) les plus médiatisés de 2024 à Madagascar, a été suivie avec attention par la population tananarivienne. Le verdict d’Anosy constitue un test majeur pour l’application effective des nouvelles dispositions répressives du Code pénal, notamment la castration chirurgicale, et envoie un signal fort quant à l’intolérance du système judiciaire face aux crimes sexuels sur enfants, explique, Razafindralambo Didier Alban Andriamahazonoro, le Procureur Général près la Cour d’Appel d’Antananarivo, en présence du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Anosy et du Juge du Parquet Général, concernant l’affaire de viol sur mineure survenue à Imerintsiatosika. « Ce verdict historique applique strictement la volonté du législateur de protéger les plus vulnérables. La loi est désormais claire et implacable pour les agresseurs d’enfants de moins de 10 ans », a commenté une avocate spécialisée en droit pénal présente à l’audience.

Yv Sam

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici