Le Premier ministre israëlien Benyamin Netanyahou l’affirme et le répète à l’envi : « nous sommes prêts à tous les scénarios ». Il avait donc mis en branle du plan des assassinats ciblés qui ont eu lieu ces derniers jours. Il savait qu’ils risquent de provoquer un embrasement général, mais il a décidé de faire la politique du pire. La montée de l’exaspération des voisins d’Israël laisse penser qu’ils se préparent à une confrontation d’envergure avec l’État hébreu. Le renforcement de ses moyens de défense est un signe qui ne trompe pas et tous les analystes disent que le pire est à craindre.
Proche-orient : le pire est à envisager
Les 300 jours de conflit dans la bande de Gaza n’ont pas réussi à éliminer le Hamas que le cabinet de guerre israélien considère comme son pire ennemi.. Tous les observateurs conviennent que les opérations militaires faisant des dizaines de milliers de victimes civiles ont même baissé le crédit moral dont jouissait Israël. Tsahal dispose d’une supériorité technique indéniable, mais elle ne peut pas réduire à néant la résistance du Hamas. Elle n’a pas réussi à libérer tous les otages aux mains de l’organisation palestinienne. La diplomatie internationale s’est activée, des négociations ont fait espérer la conclusion d’une trêve. Sur le plan intérieur, la pression de la population israélienne s’est faite de plus en plus forte pour un arrêt des hostilités. Les extrémistes entourant Benyamin Netanyahou n’ont pas cédé aux appels lancés par la communauté internationale. Forts du soutien de leurs alliés américains et européens et malgré les protestations des opinions publiques, ils ont continué à mener leurs opérations militaires meurtrières. La mort d’enfants druzes les a poussés à proférer des menaces contre l’Iran, le Hezbollah et le Hamas. La riposte fut foudroyante. Certains observateurs pensent que les faucons de Tel Aviv ont profité de cette tuerie pour organiser ces assassinats ciblés. Ils sont prêts à faire face aux conséquences de leurs actes et à entraîner Israël dans un conflit généralisé. Le pire est maintenant envisagé.
Patrice RABE
Y a t il pire que les tueries délibérées , les assassinats d’enfants innocents et les prises de mères en otages perpétrés par l’état hébreu depuis dix mois maintenant sans relâche.
Si les amis d’Israël ,en soutient hardi, ne cessent de dire à l’ envie que celui-ci a le droit de se défendre;
Il va falloir accepter demain que les autres pays disposent absolument du même droi.
Une vie ne peut être considérée supérieure à une autre mépris compris.