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mardi, novembre 11, 2025
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Production de fromage : Un business qui peut rapporter gros

Les activités de production de fromage d’Ecofarm progressent à grande vitesse.

Malgré la croissance économique enregistrée dans la filière lait, l’offre de fromage n’arrive toujours pas à satisfaire la demande exprimée sur le marché local, d’après les producteurs de la région Vakinankaratra.

Un marché en plein essor ! C’est ce dont les producteurs de lait de vache bénéficient actuellement, d’après les témoignages des paysans dans la commune de Faravohitra, district de Faratsiho, région Vakinankaratra. En effet, la demande de fromage sur le marché local ne cesse de croître, tout comme la production. Avec cette évolution rapide, certaines industries – si l’on ne cite que l’exemple du Groupe IGP (International Gastronomy Pizza) – ont tout simplement décidé de produire leurs propres fromages, destinés à être utilisés comme matières premières. L’entrepreneur Onja Rakotomalala, fondateur de l’entreprise Ecofarm, dans la commune de Faravohitra, a indiqué qu’avec les techniques utilisées et le respect des normes, la production de fromage à Madagascar pourrait viser le marché international. Cependant, les producteurs ont encore du mal à suivre l’augmentation permanente des besoins des consommateurs malgaches, d’après ses dires. À noter qu’Ecofarm a été créée en 2015. « Nous avons commencé il y a sept ans, avec les moyens à notre disposition. Nous avons débuté avec 50 litres de lait. Ensuite, l’activité s’est développée et nous sommes arrivés rapidement à 500 litres. Cette performance a encore été renforcée par l’intervention du projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière) financé par la Banque mondiale. Ce qui nous permet d’arriver actuellement à un rythme de 1 500 litres de lait par jour. Nous produisons entre 600 kg à 1 tonne de fromage par semaine », a-t-il témoigné.

Fortes retombées. Ecofarm produit désormais à grande échelle, suite à l’appui accordé par le projet CASEF. Selon Onja Rakotomalala, son entreprise a bénéficié d’appuis techniques, ainsi que de matériels et équipements. Il a cité l’amélioration de son unité de transformation lait, de la mise en place de l’étable de démonstration pour aider les paysans à produire du lait de vache suivant les normes exigées, l’acquisition de caisse frigorifique d’une capacité de 50 m3, de chaudière à vapeur pouvant fonctionner au biogaz, au biomasse ou encore au bois de chauffe produit par son entreprise suivant la méthode agro-écologie. « L’appui du CASEF a transformé notre manière d’entreprendre car auparavant, nous utilisions un réchaud ordinaire et un bassin pour réguler la température du lait. Maintenant, nous avons toutes ces machines qui nous permettent de suivre les normes. Même le lait que nous recevons des paysans est testé, pour garantir la qualité. Nous utilisons par exemple un PH-mètre pour tester le mouillage et l’acidité. Il faut que le lait soit pur », a affirmé le fondateur d’Ecofarm. Du côté des paysans producteurs de lait, l’évolution a suivi la même tendance, non seulement grâce à l’étable de démonstration, mais également à l’amélioration de leurs revenus. Sur le point de livrer du lait pour Ecofarm, lors de notre visite sur les lieux, une mère de famille a noté que le progrès de cette entreprise permet aux paysans d’intensifier leurs activités productives. « Avec plus de revenus, nous pouvons développer nos activités agricoles, notre élevage, l’éducation de nos enfants, etc. En résumé, il s’agit d’une amélioration de la qualité de vie », nous a-t-elle confié. À noter qu’Ecofarm travaille actuellement avec plus de 500 éleveurs dans le district de Faratsiho, si ce chiffre était à 150 avant l’intervention du projet CASEF. Incitant les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat, Onja Rakotomalala a soutenu que cela nécessite de la persévérance et surtout une amélioration continue.

Antsa R.

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1 COMMENTAIRE

  1.  » …viser le marché onternational »

    Toujours et encore cette obsession , fausse bonne idée , de …culture de l’exportation des matières brutes et/ou des produits finis , et donc de l’exportation de la valeur ajoutée.
    Oui, le labeur au Malagasy , le bénéfice aux étrangers . Et ça ne choque personne !

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