
Les coupures d’électricité se répercutent toujours sur la production et la distribution d’eau potable à Antananarivo. Outre les délestages, les longues coupures d’eau de la Jirama figurent parmi les éléments déclencheurs des manifestations menées depuis une semaine par la Gen Z. Pour apaiser la colère de la population, la société publique a réduit autant que possible les coupures d’électricité, une option coûteuse qui pèse sur ses finances. La question de l’eau potable est également devenue centrale dans plusieurs quartiers de la capitale. Dans l’urgence, le Projet d’Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable (PAAEP) a installé 25 groupes électrogènes de secours sur des stations d’alimentation d’Antananarivo. L’objectif est d’assurer la continuité de service et éviter de nouvelles ruptures d’approvisionnement d’eau, malgré l’instabilité du réseau électrique. Cette solution temporaire s’inscrit dans une coopération élargie entre le PAAEP, le ministère de tutelle, la Jirama et les bailleurs de fonds, avec un mot d’ordre : protéger le droit fondamental d’accès à une eau salubre. Si la mise en place de ces équipements doit soulager les usagers à court terme, elle souligne aussi la vulnérabilité structurelle des services urbains essentiels. Avec les manifestations de plus en plus intenses, les autorités sont appelées à accélérer les investissements et la maintenance pour passer du dépannage à une résilience durable.
Antsa R.
La solution pérenne pour l’approvisionnement en eau potable est le forage pour chaque fokontany équipé des pompes manuelles pour les basses altitudes et en complément de surpresseur pour les hautes altitudes. Un investissement efficient et efficace à la portée de toutes les populations
25 groupes électrogènes de secours sur des stations d’alimentation achetés chez colas
au gasy de payer les gasoil?……………………..