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mardi, juillet 8, 2025
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Produits de première nécessité : Tendance à la hausse des prix du riz 

La pénurie de riz n’est pas à craindre malgré la crise sanitaire qui sévit dans le pays.

 En effet, ce produit de première nécessité inonde actuellement les marchés de la capitale. En revanche, une tendance à la hausse du prix de la principale denrée alimentaire des Malgaches est observée. Des variétés locales comme le « vary gasy », le « makalioka » et le riz « dista », voient leurs prix varier entre 2 100 ariary/kg et 2 600 ariary/kg. Il est à noter que nous sommes en pleine période de récolte de riz. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a par ailleurs assuré le ravitaillement de ce produit de première nécessité aux commerçants détaillants dans plusieurs quartiers de la capitale, depuis la semaine dernière. 

Alors que certains commerçants affichent le prix du riz, d’autres ne le font pas. (Photo Kelly)

Préférence. Au marché d’Anosibe, certains commerçants affichent le prix du riz local aux alentours de 2 000 ariary le kilo. D’autres grossistes ne mettent aucune étiquette de prix pour pouvoir spéculer. En revanche, le kilo de riz, toujours de variété locale, s’achète à des prix variant entre 2 300 ariary et 2 500 ariary, dans d’autres marchés comme à Analakely, à Besarety et à Analamahitsy. Au marché d’Ambondrona, le « vary gasy » se vend même à 2 600 ariary le kilo. Quant au riz importé, le prix du kilo avoisine les 2 000 ariary. Les consommateurs n’ont pas caché leurs inquiétudes face à cette tendance à la hausse des prix de ce produit de première nécessité. Il y a certes les « Tsena mora » mis en place par l’Etat afin de soutenir les couches vulnérables, mais bon nombre de Malgaches ont une préférence pour la consommation du riz de variété locale, pour son goût. 

Contrôle des prix. Rappelons qu’avant l’apparition du coronavirus à Madagascar, le prix du kilo de riz de variété locale était de l’ordre de 1 900 ariary ou 2 000 ariary tout au plus. Lors des deux premières semaines de confinement, le prix est passé à 2 100 ariary, voire 2 200 ariary. Le MICA ne ménage pas ses efforts pour assurer le contrôle des prix  et éviter toute forme de spéculation. Une cinquantaine d’agents de ce département ont été envoyés sur le terrain dans le but d’inspecter les commerces qui pourraient faire d’éventuelles rétentions de stock de ce produit. En dépit de tout cela, une tendance à la hausse des prix du riz est observée sur plusieurs marchés de la capitale. La demande a entre-temps connu une baisse due à l’effritement du pouvoir d’achat de la population. Faut-il ainsi poursuivre le contrôle des prix et des stocks du riz par l’Etat ?

Navalona R.

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