A l’instar de nombreuses régions de l’Ile, l’Amoron’i Mania n’a pas été en reste, puisqu’elle bénéficie de l’appui de l’Union européenne et du royaume de Norvège, dans le programme d’appui d’urgence à l’Education Nationale à Madagascar ou « GAP financing ».
La présentation de ce programme par l’UNICEF aux corps enseignants et parents d’élèves, a eu lieu tout récemment à l’EPP Plateau à Ambositra, à dessein d’intégrer toutes les parties prenantes aux processus de mise en œuvre par l’UNICEF. Ce programme, comme l’a fait savoir Ralaivao Darafify, assistant technique régional de l’UNICEF en matière de l’éducation dans l’Amoron’i Mania, est financé par l’Union européenne et le royaume de Norvège, et destiné à maintenir fonctionnel le système d’éducation primaire à Madagascar, durant l’année scolaire 2013-2014 et pour une partie des kits scolaires pour l’année scolaire suivante 2014-2015. Le programme dans son ensemble est financé à hauteur de 15 millions d’euros, soit près de 45 milliards d’ariary et mise en œuvre par l’UNICEF.
Axes stratégiques. Pour la région d’Amoron’i Mania et compte tenu de ses besoins spécifiques, une partie de ce fonds a servi à financer la fourniture de kits scolaires pour tous les élèves des écoles primaires publiques (EPP) de la région pour l’année scolaire 2013-2014, ainsi qu’à fournir des appuis techniques et matériels à travers la mise en place de la cellule assistance technique régionale de l’UNICEF, de la constitution de banque de données. Aussi en partenariat avec la direction régionale de l’Education Nationale et de l’UNICEF, une politique en matière d’éducation nationale dans la région a été élaborée. Cette politique comprend trois axes stratégiques d’orientation : créer un environnement favorable à l’éducation, améliorer l’offre de l’éducation et des infrastructures et améliorer et renforcer le système de partenariat.
Cantine scolaire. Des propos recueillis auprès des parents d’élèves, certains se disent satisfaits en partie de l’appui de ce programme, notamment dans l’octroi de kits scolaires et suggèrent également que la région d’Amoron’i Mania puisse bénéficier de cantine scolaire, comme d’autres régions de l’île, Anosy, Androy, Atsimo-Andrefana. En ce sens que cette région figure parmi les régions qui ont un taux de malnutrition élevé et que cela entraîne un taux élevé d’absentéisme des élèves durant la période de soudure et entraînant la déperdition scolaire. Quant à l’amélioration de la situation professionnelle des maîtres FRAM, ces derniers attendent impatiemment la concrétisation des promesses présidentielles.
CHAN-MOUIE Jean Anastase