Le Programme de Soutien aux Pôles de Micro-Entreprises Rurales et aux Économies Régionales (PROSPERER), financé par le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole), s’achève maintenant après 14 ans de mise en œuvre. De nombreuses réalisations ont été enregistrées. À titre d’illustration, « ce programme sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage est un appui au développement des 21 filières dans ses neuf régions d’intervention. Parmi lesquelles, on peut citer, entre autres, le black eyes qui est tourné principalement vers l’exportation, la baie rose, les huiles essentielles, le maïs qui a connu une demande incessante sur le marché, l’artisanat qui profite à de nombreuses femmes rurales et le maraîchage permettant d’approvisionner la Capitale surtout durant la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19. En tout, l’appui au développement de ces filières porteuses a touché environ 300 000 personnes bénéficiaires, grâce au soutien de 830 organisations de producteurs », a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Haridify Ramilison, lors de l’atelier de clôture de ce programme PROSPERER qui s’est tenu récemment à l’hôtel Centell à Antanimena.
Chiffre d’affaires de 14 millions USD. Il est à noter que ce programme vise à améliorer les revenus des organisations de producteurs (OP) en les mettant en relation avec les opérateurs de marché (OM). « Ainsi, 390 couples OP/OM ont été créés générant un chiffre d’affaires d’environ 14 millions USD. En outre, plus de 121 900 micros entreprises rurales ont bénéficié de services d’appui aux entreprises et des services financiers. Et plus de 5 millions USD ont été investis dans le secteur privé », a-t-il enchaîné. Parlant de la campagne rizicole, le ministre de tutelle a annoncé qu’une hausse de l’ordre de 5% de la production de riz a été enregistrée cette année par rapport à la campagne précédente. « Les régions Alaotra, Melaky et Menabe ont affiché une meilleure performance. Cependant, la forte dégradation des routes servant à évacuer la production des paysans constitue un facteur contraignant entraînant en grande partie une perte post-récolte », a-t-il conclu.
Navalona R.