
Après trois années de mise en œuvre, le projet AGECS, soutenu par le gouvernement canadien et piloté par la Fondation Aga Khan arrive à son terme. Déployé dans trois régions de Madagascar, ce programme a permis d’accompagner de nombreuses femmes victimes de violences vers l’autonomisation. Sa clôture officielle s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Le projet AGECS (Advancing Gender Equality through Civil Society) a été officiellement clôturé hier, après trois années de mise en œuvre. Financé par le gouvernement canadien et conduit par la Fondation Aga Khan à travers l’Organisation de Soutien pour le Développement Rural à Madagascar (OSDRM), ce programme vise à renforcer l’autonomisation des femmes victimes de violences physiques, psychologiques ou économiques. Selon Rivosoa Rabetokotany, directeur de programme à l’OSDRM, le projet a été déployé dans les régions Analamanga, Haute Matsiatra et Atsinanana, en partenariat avec le mouvement Women Lead Movement (WLM) et « La Plateforme ». Ces structures ont apporté un accompagnement technique ciblé afin d’aider les femmes à retrouver leur indépendance, notamment sur le plan économique.
Égalité
La clôture du projet intervient en parallèle des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. À Madagascar, de nombreuses initiatives ont déjà été engagées, mais les autorités reconnaissent que des efforts restent nécessaires. Le ministère de la Population et des Solidarités rappelle notamment l’existence d’une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que l’élaboration d’une politique d’égalité entre les sexes. Les actions se poursuivent sur le terrain grâce à une collaboration étroite entre les acteurs étatiques, la société civile, les communautés locales et les partenaires techniques et financiers.
Narindra Rakotobe




