Des travaux archéologiques ont été réalisés en partenariat avec des universités de Toamasina et d’Antananarivo durant la phase de construction du projet Ambatovy. A l’issue de ces recherches, 4 800 artefacts et plus de 260 sites archéologiques ont été découverts tout au long de la mise en place du pipeline destiné à acheminer les produits miniers bruts vers l’usine de production de nickel et de cobalt à Toamasina. Il s’agit entre autres, des sépultures, des pierres levées, des poteaux sacrés et sites sacrés ou tabous.
Contribution à l’histoire. Ces travaux archéologiques constituent une importante contribution à l’histoire culturelle de la région orientale de Madagascar, allant de Moramanga à Toamasina, a-t-on évoqué. En effet, des sites qui attestent l’existence d’une interaction dominante sur une période de plus de 500 ans entre la population de la côte Est de Madagascar et celle des Hautes Terres Centrales ont été mis à jour pour la première fois. Plus qu’un simple document scientifique, cet ouvrage porte surtout sur le respect des valeurs, des traditions et des cultures malgaches. Le projet Ambatovy respecte toujours ses engagements en matière de conservation des sites archéologiques identifiés dans ses zones d’intervention, et ce, conformément aux us et coutumes locaux ainsi qu’aux procédures scientifiques. Raison pour laquelle, le tracé du pipeline d’Ambatovy a été maintes fois dévié des zones sensibles qui pourraient comporter des monuments historiques ou des sites sacrés, a-t-on conclu.
Navalona R.