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mercredi, mai 14, 2025
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« Projet Aroala » : 240 millions d’ariary pour la protection de la forêt Maromizaha

Les feux de brousse nuisent aux richesses que contiennent les forêts. Photo d’archives.
Les feux de brousse nuisent aux richesses que contiennent les forêts.
Photo d’archives.

Pour protéger la forêt, accompagner la communauté aux alentours de celle-ci pour qu’elles ne puisent plus dans les ressources naturelles, pratique hautement préjudiciable pour la biodiversité, est une stratégie qui a déjà fait ses preuves.

 

Améliorer les conditions de vie de la communauté des alentours de la forêt pour les inciter à ne plus puiser dans les ressources naturelles qu’elle renferme à travers des pratiques comme le « tavy » (culture sur brûlis), fortement préjudiciables à la biodiversité. Tel est l’objectif d’un vaste projet baptisé « Aroala », lancé récemment par le Rotary Club d’Antananarivo-Tsimbaroa en faveur de la protection de l’environnement. Ce projet qui s’étale sur deux ans, accompagnera ainsi une communauté qui regroupe 6 villages autour de la forêt Maromizaha, afin de sauvegarder la biodiversité dans cette localité sise dans le district de Moramanga, région Alaotra Mangoro. Cette nouvelle aire protégée (NAP) subit, en effet, ces dernières années, de fortes pressions dues aux activités humaines. Le défrichement de la forêt, le « tavy » – encore pratiquée par 90 % de la population, selon le RCA Tsimbaroa – et autres exploitations de charbon de bois, menacent dangereusement la faune et la flore, souvent endémiques, de la NAP. Celle-ci, s’étendant sur plus 1600ha, dont 820 ha de forêts primaires, renferme plus d’une douzaine d’espèces de lémuriens, 77 espèces d’oiseaux, 60 espèces d’amphibiens, 20 espèces de reptiles et jusqu’à 260 espèces d’insectes ainsi que de nombreuses espèces floristiques autochtones. Près de 240 millions d’ariary (69 000 euros) seront investis dans le projet « Aroala » pour les protéger. Le projet intervient dans six zones, notamment Anevoka, Soarano Amalonabe, Morafeno, Amboasary et Ambatotsenegaly où les activités de production de charbon de bois, particulièrement en essor, grignotent de plus en plus sur l’espace forestier. Les activités menées sur place visent alors à réduire les pressions qui pèsent sur la forêt de Maromizaha, et contribuer à sauvegarder la richesse que représente la biodiversité. Près de 10 000 plants d’essences précieuses (bois de rose, palissandre, bois d’ébène) y seront, par ailleurs, plantés dans le cadre des activités de reboisement afin de contribuer à la restauration de la forêt défrichée.

Hanitra R.

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