
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) réaffirme son engagement pour accompagner Madagascar vers une société plus inclusive, où l’identité légale, la transparence et le respect des droits fondamentaux sont au cœur des priorités.
Un bilan positif se dégage depuis son lancement en 2021. C’est ce qui ressort des avancées réalisées dans le cadre du projet « État-civil », au regard des explications fournies en marge de l’atelier de restitution dudit projet, organisé le 8 décembre dernier. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 500 000 actes de naissance ont été délivrés dans l’espace francophone, dont une part significative à Madagascar. Ce résultat est notamment le fruit d’initiatives telles que les audiences foraines. Celles organisées dans les zones les plus défavorisées ont permis l’émission de 257 361 jugements supplétifs d’actes de naissance depuis 2021. D’autres actions et efforts expliquent également ce bilan, notamment la formation des agents d’état civil et des acteurs relais. Au total, 758 agents d’état civil et 1 930 acteurs relais issus des organisations de la société civile et des communautés locales ont vu leurs capacités renforcées, en vue d’une amélioration continue de la qualité des services et d’une meilleure sensibilisation de la population.
Systémique
Ces initiatives viennent renforcer celles menées au cours de l’année d’exercice 2025, durant laquelle l’accent a été mis sur le renforcement de l’accès à l’identité légale, tout en soutenant la gouvernance numérique et la lutte contre la corruption. Sur ce dernier point, une nouvelle convention de partenariat a été signée entre l’OIF et le pays à l’occasion de la Journée de lutte contre la corruption, organisée par le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Ce partenariat vise « à accompagner la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), avec un accent particulier sur la prévention, l’éducation et la sensibilisation des jeunes, considérés comme des acteurs clés pour construire une société plus intègre ». Il convient de rappeler que l’OIF a contribué à l’élaboration de la SNLCC 2025-2030, ainsi qu’à l’organisation d’un voyage d’échange à l’île Maurice portant sur la protection des données personnelles. En reliant directement la lutte contre la corruption au respect des droits humains, ces initiatives placent l’humain au centre de leurs actions.
José Belalahy



