La Commission de l’Océan Indien (COI) a réuni, du 16 au 19 septembre 2025, les acteurs du projet HYDROMET pour la 3e session du comité de pilotage.
Le projet HYDROMET de la Commission de l’océan Indien, a tenu la semaine dernière la troisième session du comité de pilotage. Ce projet vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des communautés régionales et nationales aux impacts du changement climatique dans les Etats insulaires du Sud-Ouest de l’Océan Indien. C’est ainsi que durant les quatre jours de réunion, les participants ont fait le point sur les activités du projet, et renforcé l’usage des informations climatiques au service de la résilience de la région.
Vulnérabilités
Point n’est besoin de rappeler que la région du Sud-Ouest de l’Océan Indien, est exposée aux risques météorologiques, hydrologiques et climatiques tels les cyclones et les tempêtes, les inondations, mais également les sécheresses, vagues de chaleur, ou encore les submersions marines. De même, la région observe un certain nombre de vulnérabilités au niveau structurel, technique et institutionnel. Pour y faire face, les Etats insulaires membres de la COI ont besoin de meilleurs services climatiques et de systèmes d’alerte précoce afin de mieux planifier l’adaptation et la résilience au changement climatique.
Plan de travail
La 3e session du comité de pilotage du projet HYDROMET a permis d’établir un plan de travail pour accélérer l’acquisition et l’installation d’équipements hydrométéorologiques tels des radars de dernière génération. De tels équipements permettront d’affiner les prévisions et d’améliorer la fourniture de services climatiques. Dans la même optique, un protocole d’échange des données et de produits météorologiques est en gestation. A cet égard, la formalisation de la collaboration entre la COI et l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) permettra aux Etats membres et aux usagers de bénéficier d’appuis pour la modernisation des alertes et des services climatiques dans la région.
Le projet HYDROMET est financé par l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE) et le Fonds vert pour le climat (FVC).
Recueillis par Hanitra R.