
Annoncé au mois de novembre dernier lors d’un entretien entre le Dr Razafindrianiaina Minosoa Anjaratiana Elia, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, et son excellence Roland Kobia, Ambassadeur de l’Union Européenne à Madagascar, les travaux d’urgence dans le cadre du projet Jirama Water III commencent ce 12 décembre 2025.
Presque six ans après la date prévue pour son démarrage, le Projet Jirama Water III-Prioritaires décolle enfin. Ce jour sera à marquer par une pierre blanche pour Madagascar, à travers le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et l’Hygiène et l’Union Européenne ainsi que la Banque Européenne de Développement. Les travaux d’urgence destinés principalement à renforcer la capacité de production d’eau potable à Antananarivo et d’augmenter le volume d’eau potable distribué vont pouvoir commencer. Ces travaux correspondent à la construction d’une nouvelle station de traitement d’eau potable d’une capacité de 50 000 m3/jour à Amoronakona, accompagnée d’un système de captage sur l’Ikopa, de deux stations de pompage situées à Ambohibe et à Iavoloha, et d’un réservoir d’une capacité de 1 500 m3. Les travaux comptent également la pose de 23 km de conduites de transfert reliant la nouvelle station aux réservoirs d’Analamahitsy, d’Arnbohibe et d’Iavoloha.
Efficient
Avec un financement d’environ 73,3 millions d’euros, le Jirama Water III devrait bénéficier à plus d’un million de personnes réparties dans le Grand Antananarivo et ses périphéries. Le projet se distingue par son impact élevé sur la santé publique, l’environnement, le genre et la réduction des inégalités. Il contribue ainsi à 5 des « Objectifs de Développement Durable » (ODD), à savoir : « Eau propre et assainissement », « Pas de pauvreté », « Bonne santé et bien-être », « Égalité entre les sexes » et « villes et communautés durables ». Un projet structurant à fort impact qui vient renforcer les travaux et initiatives, du gouvernement et de ses partenaires, en cours pour renforcer la production d’eau potable dans la Capitale. L’on peut citer les travaux de construction d’une unité compacte de traitement d’eau d’une capacité de production de 22 000 m3 par jour à Mandroseza dont l’état d’avancement est de 48% ainsi que l’édification d’une nouvelle station de pompage d’eau d’une capacité de 120 000m3 par jour. Avec la concrétisation de ces efforts, les problématiques d’approvisionnement en eau potable devraient radicalement diminuer pour Antananarivo. La cérémonie de pose de première pierre de ce jour marquera donc un compte à rebours vers de meilleurs perspectives.
José Belalahy




