
Un million d’habitants bénéficieront de la troisième phase du projet Lalankely, dans la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), ainsi que 27 communes périphériques.
Plus ambitieux que les deux premières phases, le projet Lalankely 3 sera doté d’un budget de 102 milliards Ariary (26 millions Euros), dont 17 milliards Ariary (4,37 millions Euros) émanent directement des caisses de l’Etat, 75 milliards Ariary (19 millions Euros) d’un prêt accordé par l’AFD (Agence Française de Développement) et 11 milliards Ariary (2,84 millions Euros) d’un don de l’Union Européenne. Une cérémonie de signature d’accord pour ce projet s’est tenue hier au Colbert Antaninarenina. « Il s’agit de petites infrastructures dans les bas-quartiers, qui contribuent directement à l’amélioration de la qualité de vie des plus vulnérables. Avec l’expansion de la population, des défis s’imposent pour l’aménagement du territoire. L’AFD nous appuie dans ce domaine », a affirmé le ministre des Finances et du Budget, Vonintsalama Andriambololona, lors de la signature d’accord de financement avec le directeur de l’AFD, Jérôme Bertrand Hardy, l’ambassadeur de l’Union Européenne, Antinio-Sanchez Benedito, et l’ambassadeur de France, Véronique Vouland Aneini.
Réalisations. A noter que le projet Lalankely a déjà permis la construction de 40Km de ruelles piétonnes, 40Km de voies carrossables de désenclavement, et des dizaines d’équipements sanitaires de proximité comme les bornes fontaines, les lavoirs et les blocs sanitaires. Pour la phase 3 du projet, des passerelles, des escaliers, des bacs à ordures, des espaces publics et sportifs, ainsi que l’éclairage public seront également mis en place dans plusieurs quartiers pilotes, en rajout aux infrastructures de mobilité et aux équipements sanitaires déjà prévus par le Projet. « Ces travaux seront réalisés pour partie, selon les techniques HIMO (Haute intensité de main d’œuvre), pour favoriser l’emploi local. Ce projet poursuivra également les efforts accomplis pour mettre en place une gestion communautaire des équipements réalisés », selon l’ambassadeur de France à Madagascar.
Antsa R.