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vendredi, juillet 4, 2025
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Projet « Loharano » : Trois mois d’immersion pour neuf volontaires de la diaspora

D’après les informations reçues, ces jeunes volontaires de la diaspora vont d’abord passer une semaine dans la capitale, où ils partageront leur expérience avec des responsables locaux en matière de développement local. (FJ/03.07/MIDI/Loharano) .

La diaspora malgache est-elle assez engagée pour le développement de Madagascar ? C’est sans doute la question posée par la plupart. Dans un premier temps, cet engagement pourrait se traduire par l’injection des rémittences ou la réalisation d’investissements sociaux. Mais dans un second temps, cette implication peut prendre la forme d’un partage d’expériences ou de compétences avec les nationaux.

Réalités. C’est justement dans cette optique que le projet « Loharano » – du ministère des Affaires Etrangères (MAE) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) – trouve toute son essence. En effet, lancé en février dernier, neuf jeunes de la diaspora participeront à cette première édition de ce projet pilote, et sept d’entre eux sont déjà sur le sol malgache depuis lundi dernier. Mais que vont-ils faire concrètement ? Daniel Sylva y Poveda, le chef de mission de l’OIM à Madagascar en donne les réponses : « Concrètement, ce seront des activités de développement local, donc des activités modestes, de contribution en termes informatique, éducation, aménagement urbain, pisciculture, ou tourisme. Ce qu’on attend, c’est qu’ils partagent leurs expériences et leur bonne volonté auprès des autres professionnels au sein des communautés, et que se crée un échange ». Durant leur séjour à Madagascar de trois mois, ils vivront dans les communes de Manjakandriana, de Talata Volonondry et de Mantasoa, dans lesquelles ils seront placés dans l’étau des réalités locales.

Stéréotypes. Pour les entités parraines de ce projet, « Loharano » tend, également, à briser les « stéréotypes » qui existent depuis toujours entre la diaspora et les nationaux. « Nous sommes ravis de recevoir neuf visages de ces jeunes de la diaspora malgache (…) pour tisser des liens avec les communautés locales (…) lesquels liens vont, ainsi, rapprocher la diaspora des Malgaches en général, face aux réticences rencontrées dans la société, et aux stéréotypes des Malgaches à Madagascar par rapport à la diaspora. Et vice-versa. C’est important de rassembler et de rapprocher les gens pour qu’ils baissent ces barrières, et pour que la diaspora puisse contribuer pleinement au développement de Madagascar (…) », poursuit Daniel Sylva y Poveda. A suivre.

Aina Bovel

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